Montage son et mixage en cinéma : Imagine forme une expertise nationale

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Le son est la branche la plus négligée dans les films sous nos tropiques,  par manque de moyens ou et de  personnes qualifiées. Ceux qui y songent, le plus souvent vont à l’extérieur pour le mixage de leurs films. Avoir une expertise nationale, tel est l’intérêt de la formation en montage son et mixage pour renforcer les potentiels de ces quelque personnes qui ont été initiée à l’Institut Imagine du 28 mai au 9 juin 2018.

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Le montage son et le mixage intervient à la post production du film, c’est-à-dire lorsque que le film est tourné. Il s’agit d’améliorer le son pris pendant le tournage qui, pour plusieurs raisons, peut être défaillant.

« Le montage son, explique Gaston kaboré, fondateur de l’institut Imagine, permet de construire clairement une narration sonore qui vient amplifier la dramaturgie du film, donner plus de profondeur à l’histoire, établir mieux des atmosphères, la compréhension des films, l’état  des personnages ».

Outre ce fait, le son à part entière, a une grande dimension dramaturgique, ajoute-t-il, alors que « le plus souvent  dans les films que nous faisons dans nos pays pour des tas de raisons, manque de moyens financiers, manque d’expérience des personnels, on ne donne pas la chance à la bande sonore de jouer sa pleine participation qui donne de l’intensité à un film« .

Cette formation pour lui permettra de disposer sur le marché national de l’expertise souhaitée.

Pour le formateur, Pascal Zander, ingénieur de son à la télévision nationale belge, RTBF, ingénieur de son freelance en post production de films documentaires, l’approche a été de s’exercer sur des films déjà réalisés afin de renforcer les lacunes des uns et des autres car étant déjà du métier. Il s’est agi donc de leur montrer de petites astuces de travail mais aussi  comment respecter les normes internationales en mixage.

Six personnes ont bénéficié de cette formation. Djedouboum Laotol Christian, est Tchadien et mixeur en musique, souvent sollicité pour le montage son par des réalisateurs dans son pays,  n’a pas hésité à effectuer le déplacement de Ouaga pour y apprendre car dit-il, « ce profil manque chez nous ».

 «J’ai vu que le son cinéma est différent du son en musique. On a beaucoup travaillé sur comment rendre un film agréable avec le son, comment habiller un film avec le son, comment créer des émotions, donner des tensions, des pressions à un film », dit-il. Mais ils ont été invités à s’exercer plus pour se familiariser et ma$itriser la technique vu le très peu de temps imparti à la formation.

Revelyn SOME

Burkina24

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