Burkina : Le plus jeune candidat au BAC a 15 ans et le plus ancien, 61 ans
Le Baccalauréat session 2018 du Burkina Faso commence le mardi 3 juillet 2018 pour prendre fin le vendredi 20 juillet. Un point de presse sur cette session a été organisé ce jeudi 28 juin 2018 à Ouagadougou. Les préparatifs de l’organisation de cette session ont été essentiellement à l’ordre du jour de cette rencontre.
Ils sont au total 96.771 dont 59 050 garçons et 37 721 filles inscrits au baccalauréat cette année. Parmi les 86.544 candidats dans la série D, il y a le plus jeune candidat au BAC du Burkina. Ce dernier a 15 ans. Cependant, parmi les 9.249 candidats en série technologique (série G2), se trouve le plus ancien candidat au BAC. Lui est né le 22 septembre 1957. Quant au baccalauréat professionnel, ils sont au total 978 candidats.
Ces 96 771 candidats sont répartis dans 365 jurys logés dans 179 centres répartis sur toute l’étendue du territoire national. Ils composeront du 3 au 20 juillet 2018 à l’exception des zones à conflit, notamment à Djibo. Enregistrant 2 jurys, la localité de Djibo ne composera pas dans la même période que les autres candidats. Le MENA compte dispenser des cours de renforcement pour ces candidats du Soum.
« Les candidats ne composeront pas dans le mois de juillet. Après, nous allons arrêter une période du BAC les concernant. Il faut retenir que nous avons le mois de septembre qui déjà pour le baccalauréat, constitue ce que nous appelons la session de remplacement. Eux, ils pourront composer en septembre. Concernant la localisation, des décisions seront prises ultérieurement par les autorités afin de fixer les lieux », a expliqué le vice-président de l’université Pr Joseph Ki Zerbo, le Pr Mahamadou Sawadogo.
Plusieurs acteurs sont impliqués dans la réalisation de cet examen. Pour le vice-président de l’Université Pr Joseph Ki Zerbo, il s’agit « d’environ 33 155 acteurs composés de correcteurs, examinateurs, présidents de jurys, chefs de centres et chefs de centres adjoints, directeurs régionaux et les membres des différentes commissions spécialisées à savoir les examinateurs d’EPS, de travaux pratiques et des soutenances de rapports de stages, les agents de sécurité, de santé, de la chaîne financière, les manœuvres, chauffeurs …».
Pour la bonne marche de cette session, des mesures sécuritaires ont été prises pour éviter les tentatives de fraudes. Ces mesures concernent aussi bien les acteurs impliqués dans la réalisation de cet examen que les élèves. « Un élément important dans lequel nous n’allons pas badiner, c’est le téléphone portable. Il sera proscrit dans les salles d’examens et même dans les salles de corrections », a insisté le vice-président.
Il ajoute que certains comportements ne seront pas autorisés. Les personnes voilées devront enlever leur voile avant de rentrer afin que l’on puisse les identifier. Compte tenu de l’identification obligatoire de chaque candidat, le Pr Mahamadou Sawadogo affirme qu’il a été conseillé qu’en cas de refus d’un candidat de se faire identifier, des mesures idoines seront prises pour aller vérifier l’identité de la candidate.
Il faut noter que le budget de l’organisation de cette session est de 5 124 750 000 F CFA.
Saly Ouattara
Burkina 24
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