SIEM acte I : « Il faut former sur la base des besoins de la société burkinabè »

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Un salon pour améliorer l’employabilité des jeunes à travers l’adéquation de la formation à  l’emploi, c’est l’initiative que lance le cabinet Lora2M. Dénommé Salon International de l’Emploi et des Métiers (SIEM), la première édition a ouvert ses portes ce jeudi 5 et ce jusqu’au 7 juillet 2018, à la salle de conférence de Ouaga 2000.

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Partant du fait que le taux de chômage augmente avec le niveau d’étude au Burkina (34,5% de chômeurs ont le niveau supérieur, 17% le niveau secondaire et 11% le niveau primaire), Moumouni Séré, commissaire général du salon, pense  que les formations ne répondent pas aux besoins réels du pays.

Moumouni Séré

« Il ne faut pas former pour former, dit-il. Mais plutôt former sur la base des besoins des entreprises et de la société burkinabè ».

Le Salon international de l’emploi et des métiers, qui réunit des chercheurs d’emploi, des entreprises,  des écoles et universités et associations professionnelles et recruteurs, se veut un cadre de réflexion, d’information et de formation en techniques de recherche d’emplois.

« Les différents acteurs des secteurs porteurs vont exprimer leurs besoins, le profil recherché dans leur secteur afin que les écoles et universités et même l’Etat puissent réorienter l’approche des formations pour prendre en compte ces profils demandés », explique le capitaine de ce salon.

Des opportunités de stage, avec les rencontres B to B, des ateliers de formations pour chercheurs d’emploi mais aussi des possibles recrutements avec la réception de curriculum vitae sur leur plateforme, sont à faire à l’espace d’exposition.

Saluée

Cette initiative est saluée par le ministère de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle représenté par son directeur de cabinet, Issouf Traoré. Pour ce dernier, ce problème de chômage et de sous-emploi ne saurait être résolu par le gouvernement seul et toute réflexion et  proposition sont bonnes à prendre. Ce salon est en son sens, un cadre de proposition aussi bien pour les acteurs que pour le gouvernement  afin de trouver ensemble des réponses à comment vaincre le chômage.

A en croire toujours le commissaire du salon, des recommandations et des engagements seront pris au terme de cette première édition par les différents acteurs du secteur d’emploi et de formation afin de pouvoir mesurer l’impact de leur activité à la prochaine édition.

Plus de 300 entreprises, écoles et universités attendent des visiteurs à l’espace d’exposition à la salle de conférence de Ouaga 2000 du 5 au 7 juillet 2018.

Revelyn SOME

Burkina24

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