Ministère de l’éducation nationale : Les syndicats veillent au grain
En attendant le retour après amendement des syndicats du document portant statut valorisant pour le personnel du ministère de l’éducation nationale, le gouvernement burkinabè peut compter sur l’appui budgétaire français de 10 millions d’euros (6,5 milliards de F CFA) au travers de l’Agence française de développement (AFD).
« Pour les examens techniques, il y a des problèmes. Pour le CEP et le BEP, les difficultés liées à la matière d’œuvre. La ligne budgétaire qui a été octroyée par le ministère de l’économie et des finances est de 400 millions de F CFA alors que les besoins qui avaient été exprimés étaient un peu plus d’un milliard de F CFA». Telle est la situation qui prévaut au ministère de l’éducation nationale. Elle a été partagée par le ministre Stanislas Ouaro ce samedi 14 juillet 2018.
Même si elles sont « d’avis avec lui que le gouvernement est en train de faire des efforts », les 15 membres de la coordination nationale des syndicats de l’éducation sur les 25 que compte le ministère, ne baissent pas leur garde.
« Le protocole dit qu’au plus tard le 31 septembre, tout va rentrer dans l’ordre. Si tout rentre dans l’ordre, il n’y aura pas de problème. Dans le cas contraire, on est là. On va se défendre », prévient Harouna Lankoandé, secrétaire général national du syndicat des personnels des encadreurs et des enseignants du secondaire et du supérieur (SPESS). Hasard de calendrier ? Le décaissement de l’intégralité de ce financement est prévu pour « d’ici septembre 2018 ».
L’accord d’aide budgétaire de 6,5 milliards de F CFA signé ce 13 juillet entre la France et le Burkina Faso est destiné à « sécuriser des dépenses prioritaires en matière d’éducation » et à libérer des ressources budgétaires pour financer d’autres secteurs tout aussi prioritaires. L’appui vise à soutenir le pays dans son « ambitieuse stratégie » de développement économique et social.
« De façon plus spécifique, une tranche de 2,6 milliards FCFA (4 millions d’euros) sera affectée au financement des bourses scolaires pour les élèves du post-primaire et du secondaire et à l’acquisition et à l’impression de manuels scolaires. Les 3,9 milliards de FCFA (6 millions d’euros) restants seront non affectés, afin de mettre à la disposition des autorités burkinabè, les ressources nécessaires au financement PNDES de leurs dépenses prioritaires », peut-on lire dans le communiqué émanant de l’AFD.
O.K.
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Voilà fin septembre 2018 et on ne constate rien !
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