Santé de la mère et de l’enfant : Les sages-femmes de l’Afrique francophone sont à Ouaga
Ouagadougou abrite le 2e congrès de la Fédération des associations des sages-femmes d’Afrique francophone (FASFAF) du 26 au 28 juillet 2018. La cérémonie d’ouverture s’est tenue ce jeudi 26 juillet 2018 dans la salle polyvalente de Ouaga 2000 avec comme marraine l’épouse du Chef de l’Etat, Sika Kaboré.
Le Burkina Faso s’est inscrit dans la transition démographique qui recommande de mieux maîtriser les naissances et de réduire le taux de mortalité et de morbidité maternelle, néonatale et infantile. Mariam Nonguierma, présidente de l’association Burkinabè des sages-femmes et maïeuticiens, a fait savoir que pour diverses raisons, « c’est en Afrique que l’on rencontre le fort taux de mortalité et de morbidité maternelle, néonatale et infantile ».
La santé de la mère et de l’enfant demeure toujours une réelle préoccupation en Afrique. En effet, le rapport mondial sur l’état de la pratique de la sage-femme produit en 2014 dans 73 pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine, a révélé que plus de 92% des décès maternels, et des nouveau-nés ainsi que les morti-naissances surviennent dans ces 73 pays.
C’est face à cette situation préoccupante, que les sages-femmes de 17 pays d’Afrique francophone ont décidé d’unir leurs forces en mettant en place la Fédération des associations de sages-femmes d’Afrique francophone (FASFAF). Née en juillet 2013 à Dakar au Sénégal, elle se veut un cadre de concertation des sages-femmes de ces différents pays dans la promotion et l’amélioration de la qualité des soins de santé maternelle, néonatale et infantile.
Du 26 au 28 juillet 2018, la FASFAF organise son deuxième congrès à Ouagadougou sous le thème : « Rôle de la sage-femme dans la mobilisation sociale en faveur de la santé de la reproduction ».
La cérémonie d’ouverture du 2e congrès a eu lieu le jeudi 26 juillet 2018 dans la salle polyvalente de Ouaga 2000, qui a refusé du monde, composé de gynécologues-obstétriciens, de pédiatres, des sages-femmes, des maïeuticiens, d’étudiants, des professionnels de la santé et des sciences sociales.
Durant les trois jours, la présidente de la FASFAF, Fatoumata Dicko/Maïga, a expliqué qu’il s’agira, entre autres, de partager les meilleures pratiques pour la promotion du bien-être du couple mère-enfant.
Par ailleurs, elle a profité poser une doléance pour que le Président, Roch Christian Kaboré, soit leur ambassadeur auprès des 17 présidents des pays membres FAFSFA pour accompagner les associations des sages-femmes et des maïeuticiens.
L’épouse du Chef de l’Etat, marraine du 2e congrès, Sika Kaboré, a fait savoir que cette rencontre était une tribune pour faire un plaidoyer auprès des autorités et des acteurs de la société civile afin « qu’elles créent davantage de synergies par des actions fortes pour éliminer totalement l’excision, le lévirat, le mariage précoce, la déscolarisation des filles, lesviolences faites aux filles ».
A l’issue de la cérémonie d’ouverture du congrès, l’association burkinabè des sages-femmes et maïeuticiens et la confédération internationale des sages-femmes ont été distinguées.
Jules César KABORE
Burkina 24
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