Crise scolaire et universitaire : Huit médiateurs de l’UEMOA réunis pour trouver la solution
En marge de l’Assemblée générale des médiateurs des pays membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) qui se tient sous le thème, « crises et dysfonctionnements des systèmes éducatifs dans la sous-région : quel rôle pour les médiateurs ? », Sara Séré Sérémé et ses pairs se penchent sur la question. La cérémonie officielle de lancement des réflexions est intervenue ce lundi 1er octobre 2018 à Ouagadougou sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré, Chef de l’Etat.
Créée en février 2008 à Ouagadougou, l’Association des Médiateurs des Pays membres de l’UEMOA (AMP-UEMOA) regroupe l’ensemble des institutions de médiation des pays membres cet espace communautaire. Elle offre un cadre de concertation sous régional. L’un des objectifs de l’AMP-UEMOA est la mise en œuvre d’actions communes et de mécanismes de coopération entre médiateurs de l’Union, en vue d’améliorer la protection des citoyens et l’efficience des administrations de leurs pays respectifs.
Face aux grèves à répétition et les différents maux qui minent les systèmes éducatifs, les membres de l’Association se réunissent pour trouver des solutions durables à ces problèmes. Pour Sara Séré Sérémé, Médiateur du Faso, « nous rencontrons généralement des crises périodiques et nous voyons des années scolaires perdues. Tout le système éducatif de manière générale est bouleversé. Même quand on essaie de faire des reformes, vous voyez que cela engendre des retards. C’est le cas du système LMD ».
Pour le président de l’AMP-UEMOA, Alioune Badara Cissé, par ailleurs médiateur de la République du Sénégal, la structure dont il a la présidence se charge de la réflexion pour trouver une adéquation juste entre l’éducation et la formation. Il a continué en soulignant le caractère contradictoire dans les comportements des uns et des autres : « comment pouvons-nous être des enfants de demain dans le concept des nations si pour un oui ou un non, nous fuyons les salles de classes, nous détruisons les feux de circulation ? » .
Plusieurs activités sont prévues dans le cadre de cette assemblée générale qui prend fin le 4 octobre 2018, notamment des panels, des exposés, des débats et des communications.
Oui Koueta et Basile SAMA (stagiaire)
Burkina24
Photo : Présidence du Faso
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