Burkina : À l’Est comme au Sahel
À l’année scolaire 2017-2018, les enseignants fuyaient le Sahel. Les classes étaient fermées. Les écoliers livrés à l’indécision et les forces de défense et de sécurité mises au piloris. Année scolaire 2018-2019, bis repetita à l’Est.
Le fait est désormais noyé dans la rivière de l’indifférence. Un peu comme cet humain blessé de toutes parts et qui a tellement mal qu’il ne sent plus la douleur des coups qu’on continue de lui asséner. Car les coups, les forces de défense et de sécurité en reçoivent toujours. Leur échos résonne douloureusement contre les murs des écoles et des maisons des habitants de l’Est du Burkina. Des victoires sont engrangées. Mais elles peinent à faire taire le hululement des terroristes.
Des infrastructures scolaires sont fermées et des enseignants menacés. Conséquence, le dommageable scénario du Sahel est en train d’être écrit à l’Est. Le ministre de l’éducation nationale affirme que des actions sont menées. Mais n’est-ce pas pour plus rassurer qu’une réelle assurance ?
Un adage bien connu au Burkina dit qu’on ne marche pas deux fois sur les « bijoux de famille » d’un aveugle. Mais c’est à croire que le Burkina, ou disons plus précisément ses dirigeants, en plus d’être aveugles sont anesthésiés au point de ne pas empêcher que la même forfaiture se produise deux fois de suite.
Du 29 novembre 2015 au 29 novembre 2018, sans complaisance, la situation sécuritaire s’est aggravée au Burkina Faso. Faut-il s’attendre à la même courbe funeste pour les deux prochaines années qui restent dans le compteur de Roch Marc Christian Kaboré ? Vivement que non !
La Rédaction
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