Réforme au ministère de la santé : Les pharmaciens en concertation
Les pharmaciens du public tiennent du 10 au 11 janvier 2019 à Ouagadougou leur rencontre annuelle de concertation sous le thème « le pharmacien de l’administration publique, acteur de transformation du ministère de la santé ». Une occasion pour le ministère de la santé de présenter le nouvel organigramme aux pharmaciens et de formuler des recommandations pour le renforcement du secteur pharmaceutique.
Les médicaments ont une importance capitale dans le dispositif d’offre de soins. Ils constituent un des six piliers du système de santé. L’accès à des produits de santé de qualité est donc une condition essentielle au fonctionnement du système de santé et une priorité de toute politique de santé.
Dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES), le ministère de la santé a entrepris des reformes dans son département avec la relecture de l’organigramme. Selon le nouvel organigramme, le secteur pharmaceutique sera coordonné par l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) et la Direction générale de l’accès aux produits de santé (DGAP).
Afin de présenter la réorganisation du ministère de la santé, les enjeux et défis du secteur pharmaceutique, les conditions d’exercice en tant que fonctionnaire de l’administration publique, la pharmacie hospitalière, la gestion des médicaments et la situation des dettes de l’Etat envers la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques (CAMEG), le ministère de la santé organise du 10 au 11 janvier 2019 à Ouagadougou la concertation annuelle avec les pharmaciens du public.
Le thème retenu est « le pharmacien de l’administration publique, acteur de transformation du ministère de la santé ». L’objectif général de cette rencontre est de contribuer à l’amélioration de l’offre de soins de qualité aux populations en réunissant les pharmaciens du public de tous les niveaux du système de santé.
Le ministre de la santé, Nicolas Méda, a fait comprendre que cette concertation va permettre d’échanger sur « comment coordonner nos interventions afin d’améliorer la disponibilité des produits de santé et de contribuer au renforcement de la qualité du dispositif d’offre de soins dans le contexte de transformation du ministère et de gratuité des soins ». Le ministre a souhaité qu’au sortir de ces travaux, des pistes de solutions soient dégagées pour résorber rapidement les dettes de la CAMEG.
Jules César KABORE
Burkina 24
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