FESPACO : Pourquoi des conférences en Europe

La campagne internationale du FESPACO 2019 en Europe s’est tenue à Paris et en Belgique. Le ministre de la culture, Abdoul Karim Sango à la tête d’une délégation, a déroulé le programme tour à tour devant leurs partenaires européens au siège de l’UNESCO  et au secrétariat de l’ACP. Cette mission a également été marquée par une vague de rencontres et d’audiences au ministère de la culture Français,  Wallonie Bruxelles, l’Union Européenne, la cinémathèque royale de Belgique.

Des conférences du FESPACO en Europe sont utiles pour des raisons qu’avance le ministre. Le cinéma permet de partager des valeurs avec les pays européens. De ce fait, la question du cinéma ne peut qu’être l’affaire du Burkina et de l’Afrique.

D’ailleurs, laisse entendre le ministre, l’idée de créer un festival de cinéma africain en 1969 est venue d’un Français (NDRL : Claude Prieux, directeur du centre culturel français à Ouagadougou).

Puis le FESPACO a toujours bénéficié de l’accompagnement au plan financier, logistique et technique des partenaires comme l’OIF, l’UNESCO, le ministère français de la culture, de l’Union Européenne, au niveau du groupe ACP Afrique, Caraïbes et Pacifique), Africalia, tous basés en Europe et qui sont devenus partie intégrante du festival.

Enfin, à partir du moment où le FESPACO draine beaucoup de monde de ces pays, il était donc  important, selon le ministre, de venir rassurer sur la sécurité, rassurer les partenaires du processus d’organisation de l’évènement et discuter avec eux des enjeux pour l’avenir.

Convaincu de la convergence de vues, en termes de cinéma au service l’éducation, de la lutte contre l’extrémisme violent devenu un phénomène mondial,  ces conférences étaient pour le ministre, l’occasion d’interpeller les partenaires pour plus d’engagement. « Plus qu’hier, on a besoin de leur engagement au côté du FESPACO », dit-il.

Revelyn SOME

Burkina24