Filière huile : La SN CITEC plaide pour une application de la réglementation en vigueur
La Société nouvelle huilerie et savonnerie (SN-CITEC) a organisé un déjeuner de travail avec les journalistes ce samedi 26 janvier 2019 à Ouagadougou. La société a plaidé pour une application des textes à l’ensemble des acteurs dans le domaine des huiles au Burkina Faso.
Ibrahim Traoré, directeur commercial de la Société nouvelle huilerie et savonnerie CITEC (SN-CITEC), a remercié les journalistes pour la sensibilisation de l’opinion sur les conséquences de la crise imposée au secteur des huileries par le fait des importations frauduleuses.
En rappel, pour résorber la problématique de l’écoulement d’huiles alimentaires, les importateurs et distributeurs s’étaient engagés à enlever l’huile en souffrance de la SN CITEC. A cet effet, ils avaient signé un mémorandum en présence du ministre en charge du commerce Harouna Kaboré, le vendredi 21 septembre 2018 à Ouagadougou.
Ce samedi 26 janvier 2019 à Ouagadougou, Ibrahim Traoré a fait un exposé sur la situation actuelle du marché des huiles alimentaires. A l’écouter, malgré moult stratégies, la société n’arrive pas à commercialiser ses produits dans les meilleures conditions de concurrence.
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« Nous subissons la concurrence déloyale des importations qui arrivent principalement de l’Asie et qui inondent le marché à des prix défiant toute concurrence, nonobstant les règlements en vigueur au Burkina Faso », a-t-il insisté.
C’est dans ce souci qu’il a plaidé le respect de la réglementation en vigueur au Burkina Faso. « Nous demandons à l’autorité de rester ferme et d’appliquer l’intégralité des textes à tous, quelle que soit l’origine, production locale et importation pour une justice fiscale au profit des consommateurs et de l’économie nationale », a-t-il plaidé.
Selon l’arrêté conjoint N°2011-0265/MICA/MS/MEF portant fixation des caractéristiques des huiles alimentaires destinées à la consommation au Burkina Faso, au chapitre 3 à l’article 10, il est écrit que les huiles alimentaires doivent être étiquetées conformément à la norme Burkinabè NBF.
L’étiquette des emballages doit porter, entre autres, la liste des ingrédients, la destination, les conditions d’utilisation de l’huile, les références de l’autorisation de production (pour la production locale) écrite en langue française.
Jules César KABORE
Burkina 24
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Ce n’est pas pour renchérir la dose… mais être ancrés à une monnaie forte comme l’euro facilite l’importation de produits extérieurs, qui résulteront moins chers, et rendra peu compétitives les marchandises nationales, en rendant très difficile l’exportation