Rectificatif : « Quand l’«intégrisme musulman» devient l’«extremisme violent» »

Dans cette tribune,  une journaliste, qui avait interpelé le ministre de la culture sur une expression qu’il aurait tenue, présente ses excuses. 

Suite à une tribune que j’ai adressée au site Burkina24 (ce qui prouve que la presse burkinabè est une presse libre) et que j’avais intitulée «Monsieur le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme : «Intégrisme musulman» ! ?», il m’a été demandé d’écouter de nouveau le discours de M. Abdoul Karim Sango, prononcé lors de la cérémonie d’ouverture du FESPACO, samedi 23 février.

J’ai écouté de nouveau, de nouveau et de nouveau, pour finalement comprendre que ce que j’avais entendu, et que d’autres ont, également, entendu, comme «intégrisme musulman» était en fait «extremisme violent». Comme on le dit chez moi, en Tunisie : «Kamilou lillah !» (Il n’y a que Dieu qui ne se trompe pas !).

Je ferais une prière à Dieu pour lui demander une meilleure audition la prochaine fois, et ainsi ne blesser personne (ce qui n’était aucunement mon intention). Ou ferais une prière pour un meilleur son. Ou, encore, j’apprendrais à lire sur les lèvres pour mieux comprendre ce qu’on dit.

De cette bourde auditive, je m’en excuse auprès du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme. Et je transmettrais aux personnes, qui ont entendu comme moi, l’adjectif qualificatif qui a été vraiment prononcé par M. Abdoul Karim Sango.

(…)
Je voudrais ajouter que les militaires et les policiers burkinabè font un travail vraiment exceptionnel (et je ne fais aucunement du cirage de pompe).

Nous le voyons tous les jours et même la nuit.

Le peuple burkinabè, qu’il soit de confession musulmane ou d’autres, peut continuer à vivre en paix sans avoir l’épée de Damoclès sur la tête…

Zouhour HARBAOUI
(Tunisie)