Burkina : L’ISSH passe l’extrémisme violent à la loupe

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Le vendredi 8 mars 2019, alors que le monde entier célébrait le 8-Mars, l’Institut supérieur de sécurité humaine (ISSH) s’affairait pour clôturer l’atelier de formation qu’elle a administrée sur l’insécurité et la violence extrême au Burkina Faso. Preuve, foi des organisateurs, que la sécurité des Burkinabè est un domaine important.

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« Généralisation de l’insécurité et de la violence extrême au Burkina Faso ». C’est le thème qui a été retenu par l’Institut supérieur de sécurité humaine (ISSH) pour la formation certifiante. Administrée à 34 participants, cette formation a été conduite par le Pr Jacky Bouju, Professeur émérite de l’Aix-Marseille, université avec laquelle l’ISSH est en partenariat depuis 2016 et par le Colonel Auguste Denise Barry, enseignant à l’ISSH.

Cet atelier de formation sur la prévention de l’extrémisme violent au Burkina Faso a permis de développer cinq grands sous thèmes portant sur la conceptualisation de la violence, les causes profondes de l’insécurité, la généralisation de l’insécurité, la particularité vécue au Mali sous la forme de la rébellion peule et enfin, la rébellion et le terrorisme insurrectionnel.

34 personnes ont pris part à cet atelier de formation de cinq jours

A en croire Fernand Sanou, Directeur académique de l’ISSH, « c’est en réfléchissant ensemble que nous allons vaincre l’insécurité sous toutes ses formes ». Dans la même veine, pour le Dr Zakaria Tiemtoré, Président du Conseil d’administration de l’ISSH, « lorsque la Patrie est attaquée, vous ne pouvez pas rester les bras croisés. Et nous, ce que nous pouvons faire, c’est apporter des outils, consolider les compétences des uns et des autres pour leur permettre d’être opérationnels ».

Pour cette formation qui a débuté le lundi 4 mars 2019, une trentaine de personnes de différents corps de métier y a participé et certaines venues de l’intérieur du pays pour comprendre davantage ce phénomène et réfléchir à ce qui peut être fait pour y faire face. « Nous sommes de ceux qui pensent qu’il faut agir ensemble parce que quand vous êtes menacés, ce n’est pas le moment de vous entre-déchirer », précise le Dr Zakaria Tiemtoré.

Mamoudou Ouédraogo, Adjudant-chef de gendarmerie à la retraite, représentant des participants, a apprécié positivement cette session de formation. Les connaissances acquises auprès des formateurs tels le colonel Augustes Denise Barry, fondateur du Centre d’études stratégiques pour la défense et la sécurité et ancien ministre de la sécurité, seront de utilisées dans le cadre d’une expertise nationale, indique le pandore à la retraite.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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