« Pour que plus rien ne soit comme… » : Regard d’un jeune romancier sur l’insurrection de 2014
« Pour que plus rien ne soit comme… » est un roman de Yipo Vincent Bado, jeune romancier burkinabè qui fait ses premiers dans l’écriture. L’œuvre retrace la période juste avant et après l’insurrection d’octobre 2014 au Burkina Faso.
L’ouvrage de plus de 100 pages est inspiré de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a permis « de se débarrasser du pouvoir du capitaine Blaise Compaoré, qui en 27 ans de règne, avait installé le régime le plus répressif de l’histoire du pays depuis les indépendances de 1960 ». Cet acte héroïque, selon l’auteur, a été salué par les peuples des autres pays. A la question de savoir si l’insurrection est le fruit d’une spontanéité, l’auteur donne sa réponse : « l’insurrection est la combinaison d’un ensemble de faits ayant conduit de millions de personnes à occuper les rues pour dire : Ça suffit ».
A travers ce roman de deux parties, l’auteur fait revivre la période pré insurrection, objet de la première partie intitulée « Tout nous sépare ». Yipo Vincent Bado relate la vie de trois jeunes Fati, Opio et André. Au départ, plein d’avenir, leur vie va vite basculer. Venus d’horizon divers, ces trois jeunes vont se rencontrer par le hasard des choses.
La lutte
Ensemble, ils vont lutter au sein du même mouvement d’où l’intitulé de la deuxième partie « La lutte nous unit ». Cette lutte coïncide avec la période post insurrection où, après la victoire populaire, l’armée « se débine pour mettre en place une transition dont l’objectif semble loin des aspirations des insurgés ». Il s’en suivra alors une période de lutte pour revendiquer le rétablissement d’une justice sociale.
Le roman « Pour que plus rien ne soit comme… » est très captivant et d’un style très accessible. Il est vendu au prix de 2.900 francs CFA.
Yipo Vincent Bado est né le 10 octobre 1992 à Ouagadougou. Après son Baccalauréat série A4, il est admis à l’université Joseph Ki Zerbo où il s’orientera au département d’études anglophones. Militant de l’Union générale des étudiants du Burkina (UGEB) dès sa première année, il se forge une vision de la société conforme à l’orientation politique de cette organisation. Le Tome 1 est paru en 2018 sous les presses des éditons CEPRODIF Burkina Faso.
Amsétou OUEDRAOGO (stagiaire)
Burkina 24
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