Putsch : Les généraux Gaoussou Soumahoro et Soumaila Bakayoko de la Côte d’Ivoire cités
Le déballage sur l’implication présumée d’autorités militaires ivoiriennes dans le coup d’Etat de septembre 2015 s’est poursuivi le mercredi 27 mars 2019 au Tribunal militaire. Plus de 30 écoutes téléphoniques entre le général Gilbert Diendéré et d’autres personnes ont été diffusées. De celles-ci, les noms de deux officiers généraux ivoiriens à savoir le général Gaoussou Soumahoro et le général Soumaila Bakayoko.
La communication, « la longue communication de 16 minutes », a été enregistrée le 28 septembre 2015. Elle met en scène trois généraux dont deux Ivoiriens. Il s’agit du général Gilbert Diendéré d’une part et des généraux Gaoussou Soumahoro et Soumaila Bakayoko, d’autre part. De cette communication, « la transcription fait 18 pages et quand vous les parcourez, il y a de quoi créer des frayeurs », susurre le Parquet militaire.
Selon le Parquet, le général Soumahoro, après avoir reçu le point de la situation par le général Diendéré a demandé à celui-ci de « créer une situation, de créer des incidents pour avoir l’avantage », lors du Coup d’Etat. A cette proposition, le général Diendéré a indiqué « qu’il se sentait seul ». Le général Bakayoko, tout comme le général Soumahoro, a conseillé le Président du Conseil national de la démocratie (CND). « Quand un militaire est dos au mur, il sort avec force », conseillait le général Bakayoko.
Selon le Parquet, cette concertation entre les trois officiers généraux et l’immixtion des deux autorités militaires de la Côte d’ivoire est « une ingérence monstrueuse et inacceptable (…) mais comme Dieu est Burkinabè, ce n’est pas arrivé », soutient le Procureur militaire.
Ignace Ismaël NABOLE
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