Santé sexuelle et reproductive: Rencontre entre journalistes et experts du domaine
Les responsables de l’Association des journalistes et communicateurs en Population et Développement (AJC/PD) ont rencontré leurs confrères des différents organes de presse nationale le mardi 2 avril 2019 à Ouagadougou. Cette rencontre a servi de cadre d’échanges et de partage pour une meilleure couverture médiatique des questions liées à la santé sexuelle et reproductive et la planification familiale.
Aborder et traiter davantage les questions liées à la Santé sexuelle et reproductive et la planification familiale (SSR/PF) dans les colonnes des journaux, sur la toile et dans les programmes audiovisuels. C’est l’objectif principal que visent les responsables de l’AJC/PD. Le mardi 2 avril 2019, en partenariat avec Médecins du Monde France au Burkina (MdM), ils ont initié un atelier d’échanges et de partage à Ouagadougou. La rencontre a réuni une trentaine de journalistes burkinabè spécialistes des questions de santé et des Rédacteurs en Chef et/ou leurs adjoints.
Elle a été marquée par des présentations suivies de débats entrant dans le cadre de la couverture médiatique des questions de SSR/PF. Le Dr Sibraogo Kiemtoré, membre de la Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB), a présenté la situation de la SSR au Burkina de façon générale. « Une femme meurt toutes les cinq heures suite à une complication liée à la grossesse au Burkina Faso. Plusieurs femmes souffrent également d’invalidité notamment les fistules obstétricales et le prolapsus », a dépeint le médecin qui officie à l’hôpital Yalgado Ouédraogo.
Il a également fait savoir qu’environ 100.000 avortements sont provoqués chaque année dans le « Pays des Hommes intègres » par des tradipraticiens et par les femmes elles-mêmes en général, dont plus de 62.000 cas sont enregistrés en zones rurales. D’autres communications ont porté sur des études et enquêtes effectuées à Ouagadougou, sur le rôle des médias et sur les conséquences néfastes de l’excision, des violences faites aux femmes, du mariage d’enfants et des préjugés sur l’utilisation des méthodes contraceptives.
L’état des lieux des droits sexuels et reproductifs au Burkina a aussi été dressé par Cécile Thiombiano/Yougbaré, Chargée de Plaidoyer à MdM France au Burkina. A entendre cette activiste des droits humains, le pays est considéré comme un champion dans la ratification des textes et conventions sur le plan international.
Mais que plusieurs textes nationaux se trouvent en déphasage avec ceux ratifiés. Toutefois, les communicants ont conclu que malgré qu’il y ait encore plusieurs défis à relever, le Burkina a fait d’énormes progrès en matière de SSR notamment avec la gratuité de la planification familiale qui sera en vigueur dès juin 2019. Les journalistes, quant à eux, se sont engagés à produire des articles sur les thématiques de la SSR/PF.
Noufou KINDO
Burkina 24
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La santé sexuelle et reproductive est réellement un défi de santé publique pour le BURKINA FASO. Les établissements de santé ainsi que les centres de médias sont effectivement des points focaux pour sensibilités et éduquer notre population sur les bonnes habitudes et pratiques pour une meilleure santé sexuelle et reproductive .
Pour ma part, je dirai que le travail à faire est vraiment énorme…