Education : Vers la rédaction du statut valorisant de l’enseignant
Le ministre en charge de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, et la coordination des syndicats de l’éducation (CNSE) ont signé le procès-verbal devant servir à l’élaboration du statut valorisant de l’enseignant, ce vendredi 3 mai 2019 à Ouagadougou.
La signature du procès-verbal de discussion entre le gouvernement et la coordination nationale des syndicats de l’éducation, ouvre définitivement la voie vers la rédaction du statut valorisant des personnels de l’éducation qui prendra effet en 2020.
« Au-delà des divergences, on pensait qu’il était bon que nous puissions évoluer sur la question du statut valorisant. On peut ne pas être content de certaines décisions qui sont prises, mais pour l’intérêt supérieur de la nation, il est bon par moment de se dire que c’est une étape. On essaie de la franchir et on avance. Le gouvernement et la partie syndicale se sont accordés pour pouvoir signer un procès-verbal de discussion dans lequel on consignera les points d’accord et les points de non accord. Mais, les points de non accord ne nous empêchent pas d’aller à la rédaction du statut valorisant à partir du lundi 6 mai prochain pour qu’avant la fin du mois de mai, le projet de décret soit disponible pour introduire en conseil des ministres pour adoption », a indiqué le ministre en charge de l’éducation, Stanislas Ouaro.
A l’écouter, la signature du document est un espoir pour l’amélioration du système éducatif burkinabè.
Pour Bonaventure Belem, coordonnateur national des syndicats de l’éducation, la signature du procès-verbal n’est qu’une étape du processus qui doit aboutir à l’adoption d’un décret portant statut particulier des personnels de l’éducation et de la recherche.
« C’est une victoire d’étape. Nous venons de nous accorder sur un élément très important qui était les préalables. Ces préalables nous permettent d’aller à la rédaction et suivra la prise d’un décret du statut valorisant. Nous souhaitons que son application ne souffre pas de difficultés que nous connaissons dans la mise du protocole d’accord », a-t-il insisté.
Jules César KABORE
Burkina 24
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