Accidents mortels à Ouaga : Les mots ne suffisent plus contre les maux
Ouagadougou. Boulevard des Tansoaba. Après un feu tricolore, les roues d’un gros camion déséquilibrent un citoyen. Il tombe. Contre le camion. Comme s’il y est adossé. Les gros pneus passent à côté de sa tête, raclant son dos. Il s’en sort avec des égratignures. Il pourra remercier Dieu. Deux élèves n’ont pas eu cette grâce divine.
Car de la grâce divine, il en faut maintenant pour échapper aux grosses roues des camions qui roulent aux heures non conventionnelles en zone urbaine. En plus de perturber le trafic urbain, ces camions mettent en danger la vie de leur prochain.
Le décès en fin de semaine de cette élève sous l’échangeur de l’Est a provoqué un grand choc. Il ne faut plus que cela se répète. Les autorités, le maire, le ministre des transports, celui des infrastructures, bref, tout l’arsenal dirigeant est prévenu. La colère des Ouagalais gronde et lorsque cette colère déborde, après l’insurrection populaire et tout ce que ce pays a connu, les conséquences sont connues.
Les textes doivent être appliqués. Les camionneurs doivent aussi se donner une raison, afin de préserver d’autres vies. Il s’agit désormais d’une question urgente. Un homme prévenu doit en valoir deux. Voire plus.
La Rédaction
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