Développement de l’éducation de base : Le Burkina se fait une rétrospective
Le ministère en charge de l’éducation nationale et ses partenaires ont procédé, ce jeudi 9 mai 2019 à Ouagadougou, à la signature de l’aide-mémoire de la 7e mission conjointe de suivi du programme de développement stratégique de l’éducation de base (PSEB). Cette mission conjointe est une occasion pour les différents acteurs d’examiner les activités planifiées annuellement.
Les responsables du ministère et leurs partenaires ont co-signé, ce jeudi 9 mai 2019, un document d’aide-mémoire de l’exécution complète du budget entrant dans le cadre de la mission conjointe de suivi du PSEB. Cette activité a été l’occasion de revenir sur les avancées et les difficultés constatées dans le secteur.
Pour le ministre en charge de l’éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro, « cet aide-mémoire va permettre de pouvoir suivre la mise en œuvre des recommandations pour qu’en avril 2020, nous puissions nous retrouver encore pour examiner la mise en œuvre des recommandations, des actions du développement de notre secteur ».
Il a tenu à rappeler que les travaux de l’atelier technique de cette 7e mission conjointe, qui se sont déroulés du 16 au 19 avril 2019, ont été l’occasion pour le gouvernement et ses partenaires d’examiner et d’apprécier les rapports annuels d’exécution physique et financière du PDSEB en 2018.
Le ministre a fait savoir que, sur le plan physique, les résultats des travaux de cette mission conjointe ont mis en exergue plusieurs difficultés. Ces difficultés sont liées notamment au retard dans l’expansion du préscolaire avec un taux de préscolarisation de 4%, à l’insuffisance du volume horaire des cours dispensés annuellement, à une gestion peu rationnelle du personnel enseignant, à l’amenuisement tendanciel des financements, à la prise en compte très timide des langues nationales.
« 2018 a été une très bonne année »
En revanche, sur le plan financier, fait savoir le ministre, « 2018 a été une très bonne année » avec un taux d’exécution de plus de 93% pour le budget de l’état et plus de 91% pour le Compte d’affectation spécial du Trésor contre une cible idéale de 95%.
« Cette 7e mission conjointe s’est également tenue dans un contexte marqué par l’adoption d’un nouvel organigramme du ministère et le dépôt de la requête complémentaire auprès du Partenariat mondial pour l’éducation pour un montant de 21,2 millions de Dollars US », a dit le Pr Stanislas Ouaro avant de donner de rendez-vous pour la 8e Mission conjointe qui sera consacrée à l’examen du bilan annuel du plan d’action de 2019 et les perspectives pour 2020.
Pour Dr Anne Vincent, représentante de l’UNICEF au Burkina, par ailleurs Chef de file des Partenaires techniques et financiers, le document signé ce jour est un état des lieux de l’évolution des choses dans le système éducatif d’absorption de financement de l’Etat.
Selon elle, malgré le contexte difficile du pays le budget de l’Etat alloué à l’éducation est de 19%. Un effort qu’elle juge « remarquable ». En termes de bilan, le taux d’absorption des ressources reste « positif », toujours selon elle.
Noufou KINDO
Burkina 24
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