Burkina : Ne pas céder
Au Nord. Au Sahel. Les terroristes ont tué des hommes de foi. A Dablo et à Zimtenga, ils rééditent l’horreur. L’abbé Niampa et ses cinq ouailles reposent au cimetière communal. Mais les Burkinabè ont compris.
Les citoyens ont compris. La charpente de la coexistence religieuse tient le coup. Elle est solide et résiste aux assauts de ceux qui en veulent à la cohésion sociale au Burkina Faso. Les Burkinabè ont été sourds à la sirène ethnique. Ils l’ont aussi été à l’appel infernal lancé depuis le nord du Burkina.
Les hommes politiques ont pris la mesure et ont distillé des messages qui vont dans le même sens que ceux des religieux. Les prêtres, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) ont appelé à broyer le monstre de la division religieuse, mais aussi ethnique, dans l’œuf.
Nul doute que les actes suivront les messages vers la véritable identité de l’ennemi, celle qui doit recevoir les salves de condamnations.
Mais sur le plan de la résorption du mal qui ronge les entrailles du Burkina, par ses membres Nord, Est, Centre-Est, entre autres, les condamnations ne suffisent plus. La colère gronde. L’indignation s’élève et la lourde main de l’Etat doit tomber sur l’hydre. Il le faut.
La Rédaction
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !