Biotechnologie : Les chercheurs burkinabè en conclave
Le ministre délégué chargé de la recherche scientifique et de l’innovation, Urbain Ibrahim Coulidiati, a présidé, ce mardi 18 juin 2019 à Ouagadougou, une session d’information des acteurs de la recherche nationale. Il s’agit notamment de former ces acteurs sur quelques applications de la biotechnologie dans les domaines de l’agriculture, de la santé et sur la biosécurité.
Considéré comme pionnier en Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est l’un des premiers pays à se doter d’un système national de biosécurité avec la création de l’Agence nationale de biosécurité (ANB), et à se lancer dans la production et la commercialisation du coton Bt dès 2008.
C’est dans cette dynamique que l’Institut de l’environnement et des recherches agricoles (INERA), l’Institut de recherche en sciences de la santé, tous du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) et la Fondation africaine pour les technologies agricoles (AATF) ont signé un accord de collaboration en 2012.
Le but de cet accord est de faciliter l’établissement et l’animation du Forum Ouvert sur la biotechnologie agricole au Burkina Faso dénommé OFAB-Burkina et de promouvoir la communication sur les nouvelles avancées scientifiques et technologiques.
Cette opportunité de se constituer en réseau vise à garantir un meilleur partage de l’information pour un meilleur développement des technologies agricoles au profit des acteurs de la recherche, des producteurs et de tous les investisseurs agricoles au Burkina Faso.
Le leadership du Burkina à l’honneur
C’est ce contexte que se tient une session d’information et de sensibilisation ce mardi 18 juin 2019 à Ouagadougou. L’atelier a pour objectif principal d’informer et de sensibiliser les participants sur les initiatives de biotechnologies modernes adoptées par le Burkina et le système de biosécurité qui accompagne ces initiatives.
« Les biotechnologies constituent des alternatives pour répondre aux besoins des populations. Il y a lieu d’insister sur une chose. Au fait, la biosécurité vise à faire respecter trois aspects : la santé humaine, la santé animale et la sauvegarde de l’environnement », a expliqué le ministre délégué chargé de la recherche scientifique et de l’innovation, Urbain Ibrahim Coulidiati. Il a également salué le « leadership » du Burkina en la matière.
La réglementation mise en place au Burkina concernant la biosécurité, des exposés sur le cas spécifique du moustique génétiquement modifié et la présentation des expériences du Burkina dans le domaine de la biotechnologie agricole sont au centre de la session d’information et de formation.
« Les communications seront adressées à toutes les couches au cours de cet atelier. Aujourd’hui, on peut vraiment faire confiance à la biotechnologie. Il existe déjà une certaine confiance à l’extérieur, même s’il arrive que souvent certaines personnes n’ont pas encore pris conscience », a déclaré Dr Oumar Traoré, Directeur du laboratoire national de biosécurité.
Noufou KINDO
Burkina 24
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