La plume de Kanadèle | 5 bonnes raisons de visiter Ouagadougou

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Ouagadougou, Ouaga doux goût, Ouaga la belle !  Voilà autant de petits noms que les filles et fils du « Pays des hommes intègres » donnent affectueusement à leur belle capitale. Cette ville des mille et une merveilles regorge tellement de belles choses qu’il serait intéressant d’en énumérer quelques unes pour mettre l’eau à la bouche de ceux qui ne la connaîtraient pas encore et qui seraient à la recherche d’une destination pour passer de belles vacances. Dans cette chronique, la plume de Kanadèle vous propose un tour d’horizon sur 5 bonnes raisons de visiter Ouagadougou.

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5. Le saviez-vous ? Ouagadougou est la capitale des deux roues!

Eh oui. À Ouagadougou, il y a autant d’engins deux roues que de personnes. Bon c’est peut-être drôle mais c’est vrai. Venez et voyez par vous-mêmes ce festival d’embouteillage, ces mélodies de klaxons, le tout couronné de la douce fumée noirâtre et enivrante qui s’échappe tout doucement des pots d’échappement et se distille dans les narines des usagers de la route.

Contemplez la circulation aux heures de pointe. Quel beau spectacle pure made in Burkina! Venez et voyez!

4. Le Benga chaud national

Interrogez n’importe quel gamin dans la rue sur l’art culinaire à Ouagadougou. Si le mot benga n’apparaît pas parmi les trois premiers mets cités, passez votre route. Même le plus jeune Ouagalais qui est né pendant que ces lignes sont entrain d’être écrites en a déjà consommé. Ce n’est pas sa mère qui dira le contraire !

Ceux qui ne connaissent pas le benga pourraient se demander de quoi parle le sujet. Eh bien, il faut le vivre ( « gastronomiquement » parlant) pour comprendre tout simplement. Venez et voyez!

3. Les uniformes. C’est quoi ça encore ?

Si vous voulez voir des personnes qui sont fières de se ressembler par leur accoutrement, venez à Ouagadougou. Du Faso Danfani en passant par le Koko Donda et bien d’autres, c’est le burkindi dans toute sa splendeur. Les fouri (mariages), les zouloukri (baptêmes), même les cérémonies de remise de diplômes, tout y passe.

C’est confirmé, les Ouagalais  aiment les uniformes. C’est sacré chez nous! Le samedi soir à Ouagadougou, quand vous voyez un homme et une femme en uniforme sur leur mobylette, ne cherchez pas loin. Ce ne sont des pas des frère et sœur, c’est des amoureux! Mais oui  ! C’est une façon de marquer le terrain. C’est typique des amoureux Ouagalais! Venez et voyez !

2 – Les samedis

« Les dimanches à Bamako, c’est jour de mariage » d’après Amadou et Mariam. À Ouagadougou, c’est les samedis. Sa-me-di à Oua-ga-dou-gou !

Dès 7h, commencent à retentir les sons de klaxons des cortèges de mariage! Toutes les artères de la ville sont prises d’assaut. Samedi à Ouagadougou on a l’impression que toute la ville se marie. Les feux rouges, on brûle, les stop on passe, les « céder le passage » ? À qui pourquoi ? Non jamais!

Une belle cacophonie d’engins 2 roues, 4 roues, même 3 roues, allant parfois jusqu’à 10 roues ! Les voies sont étroites, la circulation est bondée. Mais les amis des mariés s’en branlent. Ici c’est Ouagadougou, le samedi le code de la route est en vacances.

Autre chose, si vous êtes en vacances à Ouagadougou, un samedi, n’allez pas au restaurant pour manger. Sautez dans le premier cortège de mariage que vous voyez passer même si vous ne connaissez personne et suivez jusqu’à destination. Je vous promets, une dégustation de tous les mets made in Burkina jusqu’à ce que vous n’en puissiez plus. On appelle ça le RZ (ri zaalem), traduit littéralement « manger gratuitement ». C’est une pratique courante à Ouagadougou que les Tenguembissi (natifs) connaissent bien. Sans oublier l’ambiance de folie qui va avec…

Bon, je n’en dirai pas plus. Venez et voyez!

1. Le Monument des Martyrs

Vous rêvez de visiter la tour Eiffel à Paris ? Stop! Laissez tomber !Au cœur de l’Afrique occidentale, il y a une capitale qu’on appelle Ouagadougou qui vous propose la meilleure version du chef d’oeuvre de Gustave Eiffel.

À ce qu’il paraît, c’est le Mogho Naaba de l’époque qui avait eu l’idée. Mais il en avait parlé à un « mounafika » de Samogho qui était venu directement de Toma et qui a vite vendu la mèche à la France en échange d’un bol de zomkoom. Mais finalement, Samogho s’est fait berner parce que ce n’était même pas du zomkoom authentique mais une imitation frelatée de cette succulente et savoureuse boisson dont le savoir-faire ne se trouve que chez les mossé.

C’est ainsi qu’Eiffel s’empressa de mettre l’idée en exécution. Du coup, Mogho naaba a du revoir ses plans et changer quelques éléments. Donc pour ceux qui n’auraient pas encore visité le monument des Martyrs, venez simplement et voyez. Je n’en dirai pas plus.

Venez et …

Kanadèle,

Chroniqueuse pour Burkina24

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