Développement : « La Voix des jeunes du Sahel » parle des opportunités économiques

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Le Centre pour le dialogue humanitaire tient des rencontres nationales pour la mise en œuvre des chantiers nationaux et l’évaluation à mi-parcours du projet « La voix des jeunes du Sahel » du 25 au 27 juillet 2019 à Ouagadougou. Ce vendredi 26 juillet 2019, a eu lieu l’ouverture officielle des travaux de mise en œuvre des chantiers nationaux prioritaires et de l’évaluation à mi-parcours de la seconde phase du projet.

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Le projet « La voix des jeunes du Sahel», regroupant les 5 pays du G5 Sahel, est un tremplin où jeunes et autorités étatiques mènent un dialogue afin d’impliquer la jeunesse dans le processus de prise de décisions politiques et socio-économiques. Il est financé par l’Union européenne et le royaume de Danemark.

Les gouvernements également ont accepté d’ouvrir trois chantiers nationaux que sont l’éducation, la formation professionnelle aux opportunités économiques et la participation citoyenne. La validation de ces chantiers a constitué la première phase du projet.

La deuxième phase consistera, comme l’a souligné Evariste Dabiré, représentant le Centre de dialogue humanitaire, chef du projet « La voix des jeunes du Sahel», à mettre l’accent sur les opportunités économiques. « Nous sommes à une étape d’opérationnalisation, de concrétisation afin de donner des réponses concrètes aux attentes des jeunes qui ont été exprimées. C’est pourquoi nous avons décidé que cette rencontre demeure un accent particulier sur le chantier relatif aux opportunités économiques à travers un projet de réglementation de la gestion de l’entreprenariat des Jeunes au Burkina Faso.

Chose qui va se matérialiser dans les mois à venir par l’élaboration et la validation, l’adoption d’une stratégie nationale de promotion de l’entreprenariat des jeunes. Cette politique publique permettra de réglementer un certain nombre de choses  et de permettre aux jeunes de pouvoir mieux avoir des résultats concrets palpables directs et réels en matière d’entreprenariat ».

Pour le ministre de l’énergie, Bachir Ouédraogo, représentant le ministre de la jeunesse Salifou Tiemtoré, ces rencontres sont salutaires, parce que les différents acteurs étudieront les conditions dans lesquelles  la jeunesse contribuera à la gestion saine du pays et sera  efficace pour le G5 Sahel.

Le ministre Bachir Ouédraogo  a rassuré les participants

 « Il faut oser savoir rêver grand (…). Ce n’est pas facile. Nous allons tomber 17 fois. Nous allons nous relever 18 fois. Même si c’est difficile, si vous êtes convaincus de la bonne marche, il faut foncer parce que l’Afrique a besoin de vous», dit-il.

 Le Président du Conseil national de la jeunesse Moumouni Dialla explique qu’il est question pour ces trois jours de travaux de «réfléchir». « C’est une opportunité pour nous jeunes de dire ce que nous pensons en termes de recommandations afin que cela puisse être porté auprès du gouvernement pour que des mesures idoines et adéquates soient prises dans le sens de l’amélioration de nos conditions de vie.

Pour cela, nous allons nous armer et  faire des propositions concrètes », fait-il savoir aux bénéficiaires du projet, « La voix des jeunes du Sahel », venus des treize régions du pays.

Irmine KINDA

Burkina 24

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