Sujet concours professionnel: Les récriminations du « général » Bassolma Bazié
Le sujet présenté au concours professionnel de recrutement d’élèves attachés de santé n’est pas du goût du « général Bassolma Bazié ». Il a tenu à le faire savoir lors du panel coorganisé par le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés et le réseau Africtivistes samedi 31 août 2019.
« Au regard des nombreuses conséquences néfastes des mouvements d’humeur dans le secteur de la santé, d’aucuns estiment que ces mouvements doivent être simplement interdits. Qu’en pensez-vous ? ». C’est l’intitulé du sujet soumis à l’appréciation des candidats au concours professionnel de recrutement d’attachés de santé ce vendredi 30 août 2019. L’épreuve telle que formulée n’est pas du goût du secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina.
Et le « général », comme il est affectueusement appelé, ne le cache pas. « Regardez le sujet qui a été donné à ceux qui font le concours professionnel de la santé. Comment on peut demander à des gens qui font un concours professionnel de … », s’est-il interrogé à ce sujet. Pour le professeur de lycées et collèges, une possible reformulation aurait pu être par exemple : « s’il y a des grèves et des mouvements d’humeurs au niveau des travailleurs, est-ce que les mouvements d’humeurs sont-ils les conséquences ou les causes ? ». Le secrétaire général de la CGT-B est catégorique. « Un tel gouvernement qui donne un tel sujet ne mérite pas d’être à un poste de responsabilités », a-t-il déclaré.
Bassolma Bazié participait ce samedi après-midi au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) au panel organisé sur le thème de la justice dans un contexte d’extrémisme violent et de conflits communautaires. La composition du panel, a-t-il fait relever, donne espoir. Sur la table se trouvait le modérateur Douramane Sidibé, Aly Sanou secrétaire général du MBDHP, Yakouma Jean-De-Dieu Bambara, directeur général de la défense des droits humains, Hadjaratou Zongo/Sawadogo, conseillère en droits humains, Soumitié Sougué, secrétaire général de la Commission nationale des droits humains et l’avocat Me Batibié Benao.
« Nous pouvons espérer parce qu’en parlant de vie communautaire si vous regardez les panélistes, il y a un représentant peul, un représentant bobo, un représentant gourounsi, un représentant mossi, un représentant bissa. Cela veut dire que si toutes ces communautés arrivent à se retrouver sur une même table et écouter un certain nombre de communications cela veut dire que nous pouvons espérer en notre pays », a-t-il fait remarquer sous applaudissements nourris.
Avant de dire tout le mal qu’il pensait de l’adoption de la loi 044-2019/AN portant Code pénal. De même que les acteurs qui ont procédé à sa conception et à son vote. « Quand quelqu’un qui dit qu’il est un insurgé, il va s’asseoir sur un fauteuil présidentiel, un fauteuil législatif et il fait produire un Code pénal qui criminalise la même insurrection, est-ce qu’un tel type doit être respecté ? (…) On ne respecte pas une autorité. Une autorité se fait respecter. On ne respecte pas une institution. Une institution se fait respecter ».
Oui Koueta
Burkina24
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Je crois que le sujet de ce concours est très bien formulé. Au contraire, celui proposé par Bassolma n’en est pas un. La formulation telle que donnée dans l’article n’est pas digne de celui qui l’a proposé. De quoi Bassolma Bazié a-t-il peur? Les candidats ne sont pas obligés de s’attaquer aux mouvements d’humeur. Il ne faut pas les sous-estimer car ils sont, sans aucun doute et je le crois, intelligents et sauront raisonner et argumenter en toute impartialité.
Le sujet reformulé s’il est de St Bazie c’est une catastrophe, ce sont des idées juxtaposées. Il ferait de parler avec moins de haine et de mépris. Le pédantisme ne forme personne