Promotion de la tolérance et de la paix : Les journalistes appelés à jouer leur partition
La direction de promotion de la tolérance et de la paix au ministère de la promotion civique et des droits humains veut impliquer plus les journalistes dans la recherche de la paix et la tolérance. A cet effet, des hommes et femmes de médias ont pris part à la formation qu’il a organisée ce jeudi 19 septembre 2019 à Ouagadougou.
Ils sont une vingtaine de journalistes à prendre part à l’atelier de formation qu’organise le ministère sur la promotion de la paix et la tolérance. Le Burkina Faso connait une montée d’incivisme et d’intolérance avec son corollaire de conflits communautaires fréquents.
Le contexte interpelle tous les Burkinabè. Cependant, le défi d’éradication du phénomène ne peut être relevé sans une synergie d’action de toutes les composantes de la société mais plus particulièrement des hommes de médias, qui traitent et diffusent les informations au profit des populations.
Pour Abdel Aziz Sérémé, directeur de cabinet du ministre des droits humains, les hommes de médis sont ceux qui contribuent directement à façonner l’opinion publique et le climat social. A cet effet, «il est très important d’apporter un regard à l’information parce qu’en tant que journalistes, vous savez que l’information constitue un pouvoir qui bien utilisé peut contribuer à la contribution de la paix, à renforcer la résilience du tissu social. Mais mal utilisée, elle peut constituer un facteur de déstabilisation », dit-il.
Cet argument a donc suscité pour lui, l’interpellation des journalistes « à jouer leur rôle essentiel de sensibilisation et de promotion, à jouer leur rôle avec responsabilité, notamment en cette période de difficulté que traverse le pays ».
Deux communications ont animé la rencontre d’information et de partage d’expérience. «Culture de la tolérance et de la paix au Burkina : état des lieux et perspectives », exposé par Hadjaratou Zongo, directrice générale de la promotion du civisme.
Les participants ont aussi interagi avec le journaliste et consultant, Ouézzin Louis Oulon sur leur responsabilité sociale qui doit être mise à concours pour non seulement donner l’information exacte, mais aussi de contribuer à la sauvegarde de la paix.
Ces rencontres d’échanges sur les bonnes pratiques en matière de prévention de l’extrémisme et de la promotion de la cohésion sociale, devraient s’étendre aux acteurs de l’information des autres régions du Burkina ,notamment le Sud-ouest, le Sahel et le Centre-Est.
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