Situation sécuritaire : L’UPC plaide pour une subvention du prix de la CNIB

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Suite à la déclaration faite par le 4e vice-président de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) le 24 septembre sur la contribution de la CNIB, Amadou Diemdioda Dicko et ses camarades militants ont organisé un point de presse ce jeudi 26 septembre 2019 à Ouagadougou. La rencontre a porté sur un plaidoyer fait par l’UPC pour la subvention de l’établissement de la CNIB.

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Dans l’après-midi du jeudi 26 septembre 2019, les partisans de l’UPC étaient face à la presse pour échanger sur la nécessité de subventionner le coût d’établissement de la carte nationale d’identité burkinabè (CNIB).

Dans le contexte sécuritaire, la CNIB serait devenue un enjeu vital. En effet, selon Amadou Diemdioda Dicko, 4e vice-président, la crise sécuritaire que vit le pays depuis 2016 requiert que l’Etat travaille à la mise en place d’un état-civil moderne et efficace.

 « Il est urgent et important que chaque citoyen puisse être identifié afin de circuler librement et de donner de bons gages de citoyens irréprochables », a insisté le 4e vice-président.

Aussi au regard du contexte socio-économique, de la crise multidimensionnelle que connait le pays, cela a pu provoquer un déséquilibre économique et social à tous les niveaux. Amadou Diemdioda Dicko a expliqué que « des Burkinabè fuyant les terroristes ont tout abandonné derrière eux, y  compris leurs documents d’identité. Et, ces déplacés, tout comme les familles qui accueillent se retrouvent dans une situation de précarité où avoir un seul repas par jour est une équation ».

C’est d’ailleurs pour cette raison, que l’UPC a suggéré au gouvernement de subventionner le prix de la CNIB en le ramenant de 2 500 FCFA à 500 FCFA. Pour eux, l’Etat doit veiller à mettre en place un fichier d’état-civil fiable pour l’identification des citoyens dans ces temps qui courent. Par ailleurs, le 4e vice-président a déploré les conditions de vie précaires des populations, ce qui fait qu’il leur est difficile de débourser 2 500FCFA pour se faire établir la pièce d’identité.

Le député Elisé Kiemdé est exclu

Au cours de cette rencontre, il a été question de l’exclusion du député Elisé Kiemdé. Il est avéré que Elisé Kiemdé avait quitté le parti en son temps par son propre chef. « Il n’a pas été de façon formelle expulsé. Une notification lui a été faite tout simplement pour lui dire de se mettre en conformité avec les textes du parti. Ce que le camarade n’a pas voulu comprendre. C’est lors d’une séance du bureau politique national, il a été proposé son exclusion. Et encore le bureau politique national ne pouvant pas exclure propose tout simplement l’exclusion », a indiqué Moussa Zerbo, porte-parole de l’UPC.

Moussa Zerbo  a salué la décision de la justice car il était inconcevable « d’être militant ou encore député d’un parti et créer une formation politique dont vous êtes le président et prétendre siéger au compte d’un autre parti ».

La justice a décidé que désormais le député Elisé Kiemdé ne siégera plus au compte de l’UPC. Son suppléant est appelé à le remplacer les jours à venir à l’hémicycle. 

AÏna TOURE (stagiaire)

Burkina 24 

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