Droits de l’enfant : Anne Vincent chez le Mogho Naaba

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Une délégation du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) avec à sa tête la représentante de l’UNICEF au Burkina Faso a rendu visite ce vendredi 27 septembre 2019 au Mogho Naaba. Cette visite s’inscrit dans le cadre de l’engagement pour les droits des enfants de 100 chefs traditionnels. La délégation est venue rendre compte des travaux effectués, au chef des mossés.

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Venus de l’ensemble du Burkina Faso, 100 chefs traditionnels se sont engagés à défendre les droits de l’enfant aux côtés du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Pendant deux jours de travaux, ils se sont penchés sur trois domaines, notamment la nutrition, l’assainissement et le mariage précoce.

Ces domaines contribuent au bien-être de l’enfant et les chefs traditionnels qui sont proches des populations peuvent servir de relais pour la bonne marche de ces domaines, selon la représentante de l’UNICEF, Dr Anne Vincent.

« Nous pensons que les chefs traditionnels peuvent se faire l’écho de l’UNICEF en ce qui concerne la transmission de ces messages au niveau des populations », a affirmé Dr Anne Vincent. « Sans trahir la tradition, sans trahir la culture, nous souhaitons cependant qu’il y ait une évolution dans ces domaines, puisque ces domaines impactent beaucoup sur la santé des enfants », a-t-elle ajouté.

Le larlé Naaba Tigré a parlé au nom du Mogho Naaba. Il a félicité l’UNICEF et s’est dit fier de s’associer à cette initiative. Le chef des mossés a recommandé que les chefs traditionnels respectent leurs engagements à travailler pour le bien-être des enfants. Dans la tradition, il n’est pas recommandé de donner un œuf à un enfant, selon le Mogho Naaba, mais la science dit le contraire. Pour le bien-être donc de l’enfant, il souhaite que « toutes les familles donnent un œuf à son enfant au moins une fois par semaine ».

L’UNICEF est en partenariat avec l’association Belwet conduit par le Larlé Naaba Tigré qui l’a toujours soutenue en ce qui concerne les enfants. Il a par ailleurs été fait Champion national de nutrition au Burkina Faso.

Un enfant sur quatre au Burkina Faso selon Dr Anne Vincent est atteint de malnutrition et il y a dix ans c’était un enfant sur trois. Un progrès lent, selon elle. « Tous ensemble nous pensons pouvoir accélérer les choses et aboutir à de meilleurs résultats », a-t-elle conclu.

Eliette ZOUNGRANA (stagiaire)

Burkina 24

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