Affaire du Chef de corps du 23e RIC de Dédougou : La réaction de Rémis Dandjinou

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Le porte-parole du gouvernement, Rémis Dandjinou, est revenu ce jeudi 3 octobre 2019 sur l’affaire du chef de corps du 23e RIC de Dédougou, accusé d’être de connivence avec des terroristes.

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A la suite de l’attaque de Toéni le 19 septembre 2019 qui a occasionné cinq morts dans les rangs des Forces armées nationales, certaines informations avaient fait cas d’une collusion entre le Chef de corps du 23e RIC de Dédougou et des terroristes.

Le 23 septembre, depuis les Etats-Unis, le Président du Faso, Roch Kaboré, avait informé que l’incriminé est relevé de ses fonctions. « J’ai instruit qu’il soit relevé de ses fonctions et remplacé parce que les éléments qui sont posés sont suffisamment clairs pour ne pas avoir à tourner en rond et se poser des questions », avait indiqué le Chef de l’Etat.

Le jeudi 3 octobre 2019, Remis Dandjinou, sur cette affaire a relativisé les faits en faisant savoir que toute personne est jugée innocente tant qu’un procès équitable n’a pas été fait. Mais, regrette-t-il, « on a jugé quelqu’un, on l’a (le chef de corps, ndlr) lynché avant même que les forces armées nationales aient fini de faire leurs enquêtes nécessaires sur la question ».

« A ce que je sache, à ce jour, en dehors de ce qui a pu être dit sur les réseaux sociaux, les rapports des forces armées ne l’incriminent pas sur quoi que ce soit pour l’instant. Les enquêtes vont se poursuivre.

Il a été relevé de ses fonctions parce qu’on estime qu’il y a un certain nombre de dysfonctionnements qui sont de son ressort. Mais attention à ne pas jeter l’anathème sur quelqu’un, tant que les rapports n’ont pas été faits. Il est important de le dire.

Malheureusement, ça peut casser un homme et briser une carrière et beaucoup de personnes connaissent la valeur de cet officier dans ce que nous avons connu ces trois dernières années ».

Rémi Dandjinou, le 3 octobre 2019 – Burkina 24

En rappel, depuis le début du mandat du Président Roch Kaboré, le Burkina Faso fait l’objet de nombreuses attaques perpétrées par « des personnes non identifiées ». Le 2 mars 2018, le siège de l’Etat-major a été la cible d’une attaque faisant 8 morts dans les rangs des Forces de défense et de sécurité. La thèse d’une collusion n’avait pas été écartée par certains observateurs.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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