Burkina : Alkassoum Maiga annonce deux Centres de formation universitaire à Ziniaré et Manga
Ce jeudi 03 octobre 2019, s’est tenu le Point de presse du Gouvernement. Etaient présents comme invités, Rémis Fulgance Dandjinou, ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Porte-parole du Gouvernement et le Pr Alkassoum Maiga, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.
Ce Point de presse du Gouvernement a été l’occasion pour le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, le Pr Alkassoum Maiga, de faire un bilan de l’année académique écoulée et de développer certains sujets d’intérêts en rapport avec l’année académique en cours, à savoir les offres de formation universitaire.
Ces offres concernent pour la plupart, l’ouverture de Centres de formation universitaire dans des chefs-lieux de région, notamment Ziniaré où la formation sera axée sur l’agriculture urbaine et l’aménagement territorial. L’autre ville qui bénéficiera de cette offre est Manga « avec 2 ou 3 filières de formation », informe le ministre. Pour celui-ci, ces centres permettront de former dans plusieurs secteurs et serviront de renforts aux universités publiques existantes.
Outre l’ouverture de ces Centres de formation, la question de l’Université virtuelle a été abordée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Bien que n’ayant toujours pas de siège, le ministre affirme néanmoins que « les activités débuteront cette année et concerneront la formation en master de cyber-sécurité, en collaboration avec l’université Nazi Boni, l’université virtuelle du Tchad et d’autres accompagnements ».
Le sujet sur les orientations des étudiants des universités publiques dans les Universités privées n’est pas resté en marge. A ce propos, le ministre explique que « l’année passée sur le budget du ministère, nous avons envoyé 981 étudiants dans 15 instituts et universités privés. Cette année, on va continuer ! Nous allons orienter 2000 étudiants au privé, et pour ces 2000 étudiants, le budget va être environ de 650 millions de F CFA (…) parce que nous devons payer la formation de ces étudiants jusqu’à ce qu’ils aient une licence ».
Le point sur le suivi des instituts et universités privés a également été à l’ordre du jour durant cette conférence. Sur ce sujet, le ministre déclare que sur les 114 qui ont fait l’objet de ce suivi, 9 peuvent être caractérisés de mauvaise qualité et un de très mauvaise qualité. Cependant, le ministre rassure que ces instituts feront l’objet d’un suivi de redressement.
Djamila DIALLO (Stagiaire)
Burkina 24
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