Siriki Dramé : « Nous cherchons une sortie de crise »

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Le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) a déclaré lors d’un point de presse ce vendredi 4 octobre 2019 vouloir une sortie de crise quant à la situation que vivent les travailleurs des médias publics depuis le mois de juin 2019.

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Cette rencontre a été l’occasion pour le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) de faire un point sur l’évolution de la lutte des travailleurs des médias publics relancée depuis juin 2019. « Nous avons tenu à restituer les choses aujourd’hui », a indiqué Siriki Dramé, Secrétaire Général (SG) du SYNATIC.  

Selon le SYNATIC, cette lutte est la conséquence du manque de volonté du gouvernement de respecter ses engagements particulièrement le protocole d’accord de décembre 2016. Un protocole stipulant la mutation diligente des Editions Sidwaya et de la RTB en Société d’Etat et qui, selon Siriki Dramé, allait contribuer à améliorer les conditions de vie et de travail.

Le SYNATIC explique que « au lieu de faire des propositions de sortie de crise, le gouvernement à travers son porte-parole s’est livré à une campagne de désinformation et d’intoxication de l’opinion publique ». Malgré cela, le SYNATIC affirme être toujours ouvert au dialogue mais exige des engagements écrits.

A ce propos, le SG du syndicat s’est prononcé en ces termes. « Le syndicat veut passer de l’engagement oral à un engagement écrit et clair (…) Le gouvernement ne veut pas jouer franc jeu (…) Nous ne sommes pas dans une logique du vocal, mais nous cherchons une sortie de crise ».

« Nous ne sommes pas en grève… »

En outre, le SYNATIC a précisé n’être pas en grève.  « Nous ne sommes pas en grève, nous avons décidé de respecter les horaires de travail de l’administration publique », a déclaré Siriki Dramé. Cette déclaration pourrait donc expliquer le travail en ralenti constaté dernièrement dans les médias publics.

Pour finir, le SYNATIC a réaffirmé sa volonté à poursuivre les négociations et ajoute qu’« on est dans la lutte, on va lutter jusqu’à ce que le protocole soit respecté ».

En rappel, c’est depuis le mois de juin 2019 que les travailleurs des médias publics ont engagé des actions de lutte multiforme telle que des sit-in, des grèves générales pour interpeller le gouvernement.

Djamila DIALLO (Stagiaire)

Burkina 24

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