Système de protection des obtentions végétales : Un séminaire national de l’OAPI à Ouagadougou

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Il s’est ouvert ce mercredi 16 octobre 2019 à Ouagadougou, un séminaire national sur le projet de renforcement et de promotion du système de protection des obtentions végétales de l’Organisation Africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) et dans les Etats membres (projet PPOV).

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La cérémonie d’ouverture du séminaire national sur le projet de renforcement et de promotion du système de protection des obtentions végétales a eu lieu ce 16 octobre 2019. C’est une rencontre initiée par l’organisation Africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) en collaboration avec le ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat et l’appui de l’Union européenne. Ce séminaire durera trois jours du 16 au 18 octobre 2019 à Ouagadougou.

L’objectif est de former et sensibiliser les centres de recherche, les semenciers du secteur public et privé, les agriculteurs, les organisations agricoles et les associations de producteurs sur le système de protection des obtentions végétales. Il est également question de vulgariser l’utilisation des certificats d’obtentions végétales (COV) au Burkina Faso.

Selon Sylvie Meda/Sontié, directrice générale de l’artisanat, représentant Harouna Kaboré, ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, « ce projet touche la recherche agricole et  la sélection des semences et plants, maillons essentiels et vitaux dans la quête de la sécurité alimentaire ».

Mais au regard des problèmes de santé publique, de sécurité alimentaire, du changement climatique, ces autorités ont initié de nouvelles technologies afin d’améliorer la vie économique, sociale et culturelle des différents peuples et de comprendre l’enjeu de vouloir moderniser l’agriculture et de disposer de nouvelles variétés de semences plus productives et qui s’adaptent mieux au contexte lié aux effets du changement climatique.

A en croire, Sylvie Meda/Sontié, « il y aura dans les années à venir dans le monde entier en général et en Afrique en particulier, de plus en plus de personnes à nourrir par une population rurale de moins en moins nombreuses dans un contexte de changement climatique ».

Face à cette situation, a mentionné la directrice générale, l’amélioration des plantes c’est-à-dire la création de nouvelles variétés plus performantes et leur mise à la disposition des agriculteurs, représente un puissant levier de commande pour le développement durable de l’agriculture et de la sécurité alimentaire.

Expertise

De l’avis de Ben Rivoire, chef en charge de la coopération avec le secteur semencier et du développement régional, « ce projet vient développer cette expertise, et essayer d’expliquer comment demain nous pouvons répondre aux challenges de l’agriculture, comment avoir plus de variétés performantes disponibles pour lesquels sont les mécanismes à mettre en place pour encourager l’innovation et ce transfert de technologie dans l’agriculture ».

Pour Memassi Dosso, représentant Denis Bohoussou, directeur général (DG) de l’OAPI, le projet PPOV entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique 2018-2012 de l’OAPI. « Il contribue à concrétiser deux axes majeurs de ce plan à savoir : la promotion de l’utilisation stratégique de la propriété intellectuelle pour le développement des Etats et le renforcement des capacités des ressources humaines en matière de propriété intellectuelle », a-t-il ajouté.

Memassi Dosso précise que ce projet va permettre de renforcer et de promouvoir le système de protection des obtentions végétales dans  les Etats membres de l’OAPI et en particulier le Burkina Faso. A l’écouter, l’enjeu est de stimuler la productivité agricole, d’assurer la sécurité alimentaire et de promouvoir le développement durable.

Il reste alors convaincu que l’utilisation stratégique et l’exploitation des droits de propriété peuvent contribuer au développement des économies des pays africains et plus des pays membres de l’OAPI. « La protection des variétés végétales ne doit pas être perçue comme une contrainte, mais comme un atout majeur de la production agricole diversifiée. Il y va de l’intérêt de nos populations », a-t-il conclu.

Aïna TOURE (stagiaire)

Burkina 24

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