Arrêt cardiaque : La Croix-Rouge burkinabè initie aux premiers gestes
La journée de sensibilisation et de prévention sur l’arrêt cardiaque initiée par la Croix-Rouge burkinabè, a été lancée ce vendredi 25 octobre 2019 à Ouagadougou par Harouna Kadio, conseiller technique, représentant la ministre de la santé.
La campagne de sensibilisation et de prévention à l’arrêt cardiaque a eu lieu ce 25 octobre 2019 au sein de l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo. Des élèves et étudiants bénéficient de formations au massage cardiaque. L’objectif de cette journée est d’attirer l’attention des autorités et des populations sur ce problème de santé publique.
Le président national de la Croix-Rouge burkinabè (CRBF), Dénis Bakyono, a défini l’arrêt cardiaque, comme étant une perte de connaissance brutale avec disparition du pouls causée par l’incapacité soudaine du cœur à propulser le sang vers le cerveau et le reste du corps.
« L’arrêt cardiaque est un problème de santé publique »
« L’arrêt cardiaque peut toucher n’importe qui, n’importe où, à n’importe quel moment et le massage est un élément déterminant pour permettre la survie des victimes de mort subite », a expliqué Dénis Bakyono. Selon lui, il est important de former chaque témoin potentiel à pouvoir agir vite et efficacement, car dit-il, « chaque minute compte ».
Cependant, le président national de la Croix-Rouge Burkinabè a fait savoir que pour cette journée de sensibilisation et de formation, un accent sera mis sur trois étapes majeures. Il s’agit de vérifier l’état de la victime, appeler et alerter pour avoir du secours et masser et défibriller pour réanimer la victime.
Harouna Kadio, conseiller technique, représentant Claudine Lougué, ministre de la santé a rappelé que l’on assiste à des accidents divers qui engendrent des traumatismes graves et des pertes en vies humaines, et très souvent par faute de secours appropriés dans les premières minutes.
« Les premiers secours, sont le maillon initial en amont de la chaîne des secours jusqu’à la prise en charge par des services d’urgence spécialisés. Ces techniques permettent d’apporter des réponses efficaces devant un danger vital. Elles ont comme objectif d’en minimiser les conséquences tout en assurant la survie des personnes en leur prodiguant des soins en urgence », a souligné le représentant la ministre de la santé.
« Les premiers secours sont le maillon de la chaîne des secours »
Harouna Kadio a par ailleurs estimé que le taux de survie des victimes d’un arrêt cardio-respiratoire ne peut s’améliorer qu’avec un maximum de personnes formées ou initiées aux gestes de premiers secours. Et que cette journée permettra de disposer de personnes armées pour réagir efficacement le moment venu.
Moumouni Zoungrana, représentant le président de l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo, a trouvé l’activité bénéfique dans le sens où cela concerne spécifiquement les enseignants et les étudiants. Il s’agit d’une situation d’urgence qui nécessite de toutes les populations l’apprentissage de gestes simples permettant de sauver des milliers de vies. « Connaitre les principes de base du massage cardiaque est de ce fait opportun et cette journée vient à point nommé », a conclu Moumouni Zoungrana.
A noter que quelques autorités présentes ont bénéficié d’une initiation pratique sur la réanimation cardio-pulmonaire avec des mannequins et des défibrillateurs et ont suivi par la suite une projection vidéo sur le comportement à avoir en cas d’arrêt cardiaque.
Aïna TOURE (stagiaire)
Burkina 24
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