Lutte contre le terrorisme au Burkina : La société civile propose une mobilisation financière populaire
Les 7 et 8 novembre 2019, s’est tenue à Ouagadougou la 4e session du cadre de concertation et de dialogue entre l’Etat et les organisations de la société civile du Burkina Faso. Le thème retenu était « Consolidation de la cohésion sociale dans un contexte d’insécurité et de terrorisme : rôles et responsabilité de l’État et des organisations de la société civile ».
Au regard du contexte sécuritaire que traverse le Burkina Faso, l’Etat et les acteurs de la société civile veulent explorer des pistes susceptibles de contribuer à mettre fin à cette situation. C’est ainsi que 200 représentants des organisations de la société civile (OSC) venus des 13 régions ont pris part à la 4e session du cadre de concertation et de dialogue Etat/ OSC. C’était du 7 au 8 novembre 2019 à Ouagadougou.
Lire également 👉Sécurité au Burkina : « Le gouvernement jouera sa partition » (Christophe Dabiré)
« Consolidation de la cohésion sociale dans un contexte d’insécurité et de terrorisme : rôles et responsabilité de l’État et des organisations de la société civile », tel était le thème retenu. Cette rencontre a permis de clarifier le rôle de chaque acteur, à savoir l’Etat et les OSC.
« Il y a une contribution massive des OSC pour le renforcement de cette cohésion sociale dans un contexte de terrorisme. C’était des échanges fructueux, parfois contradictoires, mais en conclusion assez importants pour le Burkina Faso. Nous avons également remarqué le patriotisme et le dévouement des OSC. Toutes les propositions qui ont été faites sont allées dans le sens de renforcement de l’Etat et des institutions. Egalement, ils (OSC) ont pris l’engagement de travailler à ce que nous puissions avoir une sécurité meilleure. Et avoir aussi des contextes qui permettent aux sociétés minières de contribuer au développement des sociétés au niveau local mais également au niveau national ».
Ministre en charge de la cohésion sociale, Siméon Sawadogo
A l’issue des deux jours de travaux, les participants ont formulé des recommandations. Il s’agit, entre autres, de la mise en place d’un comité de défense dans chaque village, la réinstauration du service militaire obligatoire pour les Burkinabè d’au moins 18 ans et de mobiliser une contribution financière populaire pour soutenir l’effort de guerre.
Jonas Hien, président du conseil national des OSC, a rappelé que les participants se sont engagés à accompagner le gouvernement dans la recherche de solution aux questions sécuritaires au Burkina Faso.
En raison du deuil national décrété, la traditionnelle rencontre avec les OSC et le Chef de l’Etat a été reportée.
Jules César KABORE
Burkina 24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !