Rwanda : Accusé d’espionnage, le président Kagamé a souhaité se le permettre « pour en savoir plus » sur ses adversaires
Répondant aux questions de journalistes à Kigali, la capitale rwandaise, le président Paul Kagame a indiqué que les allégations selon lesquelles il aurait espionné des opposants par téléphone sont fausses même s’il souhaiterait de tout cœur acquérir cette technologie, malheureusement trop coûteuse pour ses poches.
Faustin Rukundo, un exilé rwandais vivant au Royaume-Uni a déclaré la semaine dernière au média britannique BBC avoir été victime d’un piratage de sa messagerie WhatsApp.
Interrogé sur la question lors d’une conférence de presse dans la capitale Kigali, le président Paul Kagame a ironisé en déclarant qu’il aurait souhaité pouvoir s’offrir cette technologie « pour en savoir plus » sur ses adversaires politiques.
Toujours selon Faustin Rukundo, lui et ses collègues réunis au sein du Congrès national rwandais, parti de l’opposition rwandaise, ont été piégés par le biais du service de messagerie WhatsApp. Un groupe de recherche de l’Université de Toronto au Canada, Citizen Lab a confirmé cette accusation.
Le président rwandais a assuré que son gouvernement n’utilise pas le logiciel israélien Pegasus pour mettre sur écoute des ressortissants rwandais vivants à l’étranger.
Dernièrement, WhatsApp a intenté un procès contre la NSO, l’entreprise qui a conçu le logiciel Pegasus. Selon WhatsApp, NSO aurait infecté les téléphones portables membres de la société civile à travers le monde et, entre autres des Rwandais.
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Burkina24
Source : BBC Afrique
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