Burkina : Le programme budgétaire « Etat civil » à l’heure du bilan
La première session 2019 du comité de revue du programme budgétaire « Etat Civil » a été ouverte ce mercredi 13 novembre 2019 à Ouagadougou. Elle a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’administration territoriale de la décentralisation, et de la cohésion sociale, Pierre Bicaba, également président dudit comité. Il a été question au cours de cet atelier du bilan de la mise en œuvre de l’année 2018.
Les acteurs du comité de revue du programme budgétaire « Etat Civil » se sont réunis ce jour pour établir le bilan de ses activités et opérer des recommandations qui vont permettre de booster le secteur de l’Etat Civil au Burkina Faso.
Le président du comité Pierre Bicaba, Secrétaire général du ministère de l’administration territoriale de la décentralisation, et de la cohésion sociale, a fait une genèse du programme budgétaire. « Le secteur de l’Etat civil a été érigé en programme budgétaire en 2014 au sein du ministère en charge de l’administration territoriale dans le but d’améliorer l’efficacité et l’efficience du système d’état civil au Burkina Faso. A ce titre, le comité dudit programme a été créé en décembre 2018. C’est un organe chargé du suivi de l’exécution du plan d’actions, représente le niveau supérieur de gestion du plan d’action», a expliqué le président du comité de revue du programme budgétaire « Etat Civil ».
Le présent atelier sera axé sur le bilan de la mise en œuvre du programme au cours de l’année 2018. A cet effet, le président Pierre Bicaba note un taux d’exécution physique de 67,27% pour un montant dépensé de 144 987 631 F CFA, au titre des activités financées par l’Etat et les partenaires techniques et financiers. Concernant les dépenses pour l’acquisition de biens et services, elles ont coûté 165 757 000 F CFA pour une prévision de 713 947 000 F CFA. Quant aux dépenses de personnel, la prévision était de 104 938 000 F CFA.
Les résultats atteints par le comité de revue du programme budgétaires sont divers et diversifiés : « L’élaboration d’un plan d’extension de 500 centre secondaires d’état civil, l’acquisition de 1030 registres dont 600 registres d’audience et 430 registres de naissance, lr renforcement des capacités de 106 acteurs de l’état civil, la délivrance de 37 000 jugements déclaratifs d’actes de naissance au profit des populations des régions de l’Est, du Nord, des Hauts-Bassins et du Centre Sud ».
L’Union européenne et l’Unicef accompagnent ce programme depuis plusieurs années. Pour Gurlène Frédéric, Chef Protection de l’enfant, UNICEF, cet atelier est une revue stratégique pour eux. « C’est une occasion de faire le point, et comprendre pourquoi il y a des goulots et comment on doit intervenir pour accélérer l’exécution du plan afin qu’on puisse apporter des solutions de plus en plus efficaces aux questions d’état civil au niveau du Burkina Faso ».
Des difficultés n’ont pas manqué dans l’acquisition des résultats. La mise à disposition et le blocage tardif des ressources allouées, la non adoption d’une solution technologique pour l’informatisation du système d’état civil, l’insuffisance de moyens roulants, sont autant de problèmes que les différents acteurs du comité ont rencontrés.
Irmine KINDA
Burkina24
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