Burkina : Le ministre de la sécurité lève un coin de voile sur les « personnes non identifiées »

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Depuis sa prise de fonction, c’est la première fois que le ministre de la sécurité, Ousséni Compaoré se tient devant la presse. Il l’a fait le jeudi 14 novembre 2019 lors du point de presse du gouvernement. Et on en sait plus sur la nature des « personnes non identifiées ». 

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Dans les communiqués du gouvernement, le terme « personnes non identifiées » est utilisé pour désigner les individus auteurs d’attaques terroristes. Nombreux sont les Burkinabè qui se demandaient qui ils sont. Pourquoi le Burkina Faso est attaqué ?

Le jeudi 14 novembre 2019, le ministre de la sécurité a levé un coin de voile sur le sujet. « Je ne pourrais pas vous dresser une liste exhaustive de ceux qui nous attaquent, mais ce sont des groupes terroristes », commence le ministre avant de donner plus de précisions.

Selon Ousséni Compaoré, parmi ceux qui attaquent et commettent des actes terroristes, « il y a des groupes islamistes, il y a certainement des délinquants. Il y a parfois de la sous-traitance. Les raisons pour lesquelles les uns et les autres attaquent, ne sont pas toujours les mêmes ».

Venant ainsi aux raisons de ces différentes attaques sur les positions des forces de défense et de sécurité et sur les civils, à écouter le ministre de la sécurité, elles divergent. « Vous avez l’Etat islamique, ce n’est certainement pas pour de l’argent qu’il attaque. C’est pour islamiser. Les délinquants, les fraudeurs, les bandits, c’est certainement pour autre chose que l’islamisation », explique le ministre de la sécurité.

Pour Ousséni Compaoré, ce qui est important, « c’est de combattre ces gens et éradiquer l’insécurité (…). Nous ne ferons pas de différence entre ceux qui prônent l’islamisation ou ceux qui sont en train de prêcher la charia, nous les combattons tous (…). On ira chercher ces fauteurs de trouble dans les trous de souris », promet-il.

« Nous avons une armée conventionnelle depuis les années 60. Nous avions formé une armée qui doit faire face à une autre armée. Les techniques de combat ne sont pas les mêmes, les équipements ne sont pas les mêmes.

Ici, nous avons affaire à une guerre asymétrique. Notre armée n’était pas préparée à cela. Et vous savez bien qu’on ne change pas la stratégie d’une armée comme ça. C’est ce qui explique que nous prenons du temps dans la réorganisation de notre armée pour faire face à cette guerre asymétrique ».

Ousséni Compaoré – le 14 novembre 2019

Le ministre de la sécurité a appelé à plus de mobilisation autour de l’armée. « Il faut qu’il y ait cette mobilisation. Les FDS à elles seules auront des difficultés avec cette menace. Nous comptons sur tout le monde », dit-il. Mais prévient-il, c’est une guerre qui va durer.

Par rapport à l’actualité par une énième interpellation de Naïm Touré, le ministre de la sécurité s’est refusé à tout commentaire. « Le gouvernement ne fait pas de commentaires sur un dossier judiciaire », a-t-il indiqué.

Vidéo – Le ministre répond aux questions des journalistes

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En cours de semaine, des informations faisaient cas d’une pénurie de carburant dans la ville de Djibo. Le ministre de la sécurité a rassuré que le problème est en voie de résolution. « A l’heure où je vous parle, il y a des dispositions qui sont prises pour que des citernes puissent ravitailler » la ville, informe Ousséni Compaoré.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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