Burkina : La Convention relative aux droits de l’enfant célèbre ses 30 ans
20 Novembre 1989- 20 Novembre 2019, 30 ans que la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) existe. La cérémonie officielle de commémoration de ce 30e anniversaire a eu lieu ce mercredi 20 novembre 2019 à Ouagadougou sous le thème « 30 ans de mise en œuvre de la CDE, un nouvel engagement pour un Burkina Faso digne des enfants ». La cérémonie a été placée sous le très haut patronage du Président du Faso, Roch Kaboré.
La Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) a aujourd’hui 30 ans. 30 ans de lutte pour la protection de l’enfant. La cérémonie commémorative a eu lieu ce mercredi 20 novembre 2019 à Ouagadougou, sous le thème « 30 ans de mise en œuvre de la CDE, un nouvel engagement pour un Burkina Faso digne des enfants ».
Selon la ministre en charge de la famille, présidente du Conseil national pour l’enfance (CNE), Laurence Ilboudo, le Burkina Faso a signé la convention relative aux droits de l’enfant le 26 janvier 1990 et l’a ratifiée le 23 juillet. Elle bénéficie depuis son avènement, selon elle, d’une attention particulière et d’une diffusion sans précédent dans l’histoire du droit international relatif aux droits de l’Homme.
« 30 ans après cette ratification et cette internalisation de cette convention, il était bon que nous puissions marquer un stop pour voir quelles sont les insuffisances et quels sont les acquis, pour mieux protéger et promouvoir nos enfants », a-t-elle fait savoir.
Le président du Faso Roch Kaboré s’est réengagé à soutenir la cause des enfants dans les années à venir, selon son représentant le ministre d’Etat Siméon Sawadogo.
Des progrès
« Le président du Faso, lors de cette rencontre, nous a fait lire son engagement solennel à poursuivre à titre personnel et au niveau du gouvernement l’ensemble des actions au profit du droit des enfants. Il a engagé le gouvernement, les organisations de la société civile, les chefs coutumiers, les religieux. Il a également demandé l’appui des organisations internationales. Tout le monde a été engagé pour qu’il y ait un effort conjugué et une action intersectorielle pour la protection des droits des enfants », a-t-il indiqué.
Pour la représentante de l’UNICEF, Dr Anne Vincent, le Burkina Faso a fait d’énormes progrès en matière de droit de l’enfant. « Il y a 13 ans, en 2006, seuls 3 enfants sur 10 étaient enregistrés à la naissance contre 8 sur 10 en 2015. Exister administrativement est l’un des premiers droits pour l’enfant qui lui permet de prendre un meilleur départ dans la vie », a-t-elle affirmé.
Le Burkina Faso a fait, selon elle, le pari de l’éducation pour son développement. « Il y a presque 30 ans, seulement 4 enfants sur 10 étaient sur les bancs de l’école primaire alors qu’en 2018, 9 enfants sur 10 sont assis en classes, composées d’autant de filles que de garçons. Quelle victoire ! », s’est-elle exclamée.
Le parlement des enfants a pris la parole à travers son président Kikpawré Da, pour témoigner sa compassion et sa solidarité à ses camarades affectés par les différentes situations difficiles que le pays connait. « Nous croyons que demain, aucun enfant ne sera contraint d’abandonner l’école, ni son village, ne sera sans abri ni vivra dans la rue », a-t-il souhaité.
Eliette ZOUNGRANA (Stagiaire)
Burkina24
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