Côte d’Ivoire: La guerre de communication entre les camps GSK et ADO fait rage

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 Depuis l’éclatement de l’affaire du vol détourné de Guillaume Soro et du mandat d’arrêt international émis par la justice ivoirienne contre lui, une véritable guerre de communication est ouverte dans les deux camps. Du côté du mouvement politique de l’ancien président de l’assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, le Groupement et Peuple Solidaire, GPS, l’on crie à la manipulation et l’on s’attèle à organiser les soutiens. Pendant ce temps, l’opposition dans sa majorité fait bloc derrière Guillaume Soro et dénonce les «dérives dictatoriales» du pouvoir d’Abidjan.

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« Est-ce qu’on est en train de nous dire que dans un État sérieux, un président de l’Assemblée nationale peut conspirer contre son pays ? C’est trop grave ! C’est inacceptable ! », s’est exclamé Mamadou Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien sur les antennes d’un média français où il admet comme l’on fait les proches de Guillaume Soro que cet enregistrement au cœur de la présente procédure judiciaire en Côte d’Ivoire datait de 2017.

Habib Sanogo, militant proche du GPS et lieutenant de Guillaume Soro a rétorqué indiquant qu’ils disposent eux-mêmes de cet audio, mais d’une meilleure qualité. Selon lui, celui entre les mains du Procureur de la République, Adou Richard a été trafiqué au besoin d’inculper le « leader générationnel » Guillaume Soro. La promesse de diffuser « dans les prochains jours la vraie bande intégrale et originale » de cet entretien compromettant entre Guillaume Soro et l’espion du pouvoir ivoirien a été faite.

Selon Touré Mamadou, le gouvernement ivoirien dispose de plusieurs autres enregistrements et sans compter les preuves relatives à la découverte d’armes de guerre. Il a, ainsi, invité Guillaume Soro à « jouer le jeu de la transparence, en répondant devant la justice et en se défendant », a indiqué le ministre ivoirien.

Guillaume Soro va s’exprimer le 31 décembre à 20h.

La coalition politique conduite par le PDCI d’Henri Konan Bédié et composée d’une dizaine de chefs de parti a fait connaître sa position par la dénonciation du mandat d’arrêt contre Guillaume Soro et l’arrestation d’une quinzaine d’hommes politiques dont cinq députés proches de son mouvement le GPS.

« Nous marquons notre surprise, notre indignation et même notre doute devant l’ensemble de ces événements et les dérives dictatoriales répétées du régime RHDP, qui viole constamment la Constitution et les principes élémentaires de la démocratie et l’Etat de droit », a expliqué Outtara Gnonzie, secrétaire permanent de la CDRP.

Guillaume Soro dans un tweet a indiqué se prononcer le 31 décembre à 20 heures Gmt.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Correspondant de Burkina24 en Côte d’Ivoire

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