G5 Sahel : La collaboration entre FDS et populations au cœur des échanges à Ouaga

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Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), dans leur mission régalienne, ont besoin de la collaboration effective des populations. Conscients de l’importance de renforcer les relations de confiance entre les FDS et les populations, ainsi que la nécessité des droits humains, les représentants des pays membres du G5 Sahel se sont réunis ce lundi 20 janvier 2020 à Ouagadougou. 

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« Comment préserver la cohésion sociale et activer le lien entre sécurité développement et action humanitaire dans l’espace G5 Sahel ? ». Tel est le thème autour duquel la présidence en exercice du G5 Sahel, en partenariat avec l’Union Européenne, le Danemark, les Pays-Bas, la Suède et le Haut-commissariat des Nations Unies, a décidé de poursuivre le dialogue dans le cadre d’une 3e conférence sur la préservation de la cohésion sociale et l’état de droit et sur l’articulation des liens entre sécurité, développement et action humanitaire.

Selon le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry, « dans de nombreux endroits, les populations civiles voient les FDS comme des prédateurs plutôt que des protecteurs et les militaires et policiers se méfient de la population civile qu’ils suspectent parfois de mauvaises intentions », alors que, «dans le contexte actuel les FDS doivent pouvoir compter sur les populations qui constituent un maillon important dans la croisade contre l’insécurité ». 

Pour le Secrétaire permanent du G5 Sahel, Mamane Sambo Sidikou, la collaboration entre FDS et population est essentielle, parce que c’est la responsabilité des FDS de protéger les populations et celle des populations de collaborer avec les FDS 

Selon lui «  quand on voit les gens en armes, on est méfiant, on a trop peur, mais nous avons des traditions de collaboration entre les services de sécurité  et les populations ».

Par contre, ajoute-t-il, « les groupuscules terroristes  qui mettent en mal notre environnement ne doivent pas réussir à nous couper, nous devons résister.

Nous sommes dans une situation où il faut rebâtir cette confiance, la renforcer en faisant en sorte que nos FDS remontent en puissance ».

Sur la question des droits humains, le Secrétaire permanent a affirmé que, « notre action doit être une action de défense, de protection et de justice, l’impunité sous toutes ces formes doit être combattue ». Pour lui, « les terroristes sont des êtres humains. Ils vont travailler à nous déshumaniser. Nous ne devons pas leur ressembler. Et il faut protéger la population, leur fournir des éléments sociaux de base ».

Selon la coordonnatrice résidente et coordonnatrice humanitaire du système des Nations Unies, Metsi Maketa, les trois principes fondamentaux dont l’engagement pour la protection des populations civiles, la détermination à préserver la dignité des concitoyens et la responsabilité collective à ne pas nuire, ne doivent pas faire d’objet de débat dans la lutte contre le terrorisme. « C’est la protection, la préservation de l’état de droit ainsi que les mesures de justice qui vont permettre d’approfondir les relations de confiance avec les populations », a-t-elle expliqué.

Pendant 48h, les participants, en plus des échanges sur le renforcement de la cohésion sociale entre les FDS et les populations, échangeront également sur les enjeux du lien entre sécurité, développement et action humanitaire.

Alice Suglimani THIOMBIANO

Burkina 24

 

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