Santé de Djibrill Bassolé : «Il y a aussi un problème d’humanisme qui se pose» (Me Pacéré Titinga)

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La situation sécuritaire préoccupe plus d’une personne au Burkina Faso. Face aux journalistes, Me Titinga Pacéré et ses camarades « sages » de l’appel de Manéga sont revenus sur leurs objectifs et sur la conduite à tenir pour vaincre l’extrémisme violent. 

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« La réconciliation nationale et la paix sont devenues cruciales pour la survie du Burkina Faso.  Il est urgent et nécessaire de rechercher et de sauvegarder la paix nationale », a déclaré Béatrice Damiba, membre du panel des sages. Une affirmation qui situe l’immensité de la tâche dans la quête d’un meilleur vivre ensemble au pays des Hommes intègres. Pour ce collège des sages, la paix est la résultante de la réconciliation et d’autres préalables.

Ainsi donc, les anciens se sont mobilisés pour apporter leurs contributions. « Nous prendrons toutes les initiatives  nécessaires pouvant faciliter la paix et la réconciliation », a ajouté l’ancienne présidente du conseil supérieur de la communication (CSC). La situation sociale de bon nombre de Burkinabè serait donc la conséquence des frustrations. Face à cela, Béatrice Damiba a appelé au nom des anciens à « faire preuve de dépassement de soi et d’offrir le pardon ». Le chenin à suivre est donc celui de la valorisation de la « richesse immatérielle ». 

Le cas Djibrill Bassolé

Sur les questions d’actualité, Me Pacéré Titinga est revenu sur l’affaire de la santé de Djibrill Bassolé. « C’est très délicat », a-t-il souligné. Selon ses propos, le problème est « peut-être » une affaire de justice. Seulement, l’ancien bâtonnier a indiqué que l’évacuation est possible. « L’intérêt national ce n’est pas de laisser quelqu’un comme ça périr. C’est inutile, personne ne gagne. Il y a aussi un problème d’humanisme qui se pose. Notre plus grand souhait est que l’intéressé puisse trouver la santé », a déclaré l’ancien avocat.

Sur la manière a employer, le panel des sages souhaite aller à la réconciliation « en essayant de taire certaines rancœurs ». Une manière qui, selon Béatrice Damiba, va conduire inéluctablement vers un Burkina meilleur. Selon ses propos, le problème de réconciliation fait partie des causes de la situation actuelle du Burkina Faso. Une position qui ne convient guère à Me Titinga Pacéré.

 A en croire les propos de l’homme de droit, c’est l’affaiblissement du bon vivre ensemble qui a entraîné la situation que vivent les Burkinabè.  « Notre lutte actuelle, c’est qu’on puisse se retrouver en frères », a-t-il dit pour conclure.

Basile SAMA

Burkina 24

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Un commentaire

  1. La pillule de la réconciliation. Ces africains qui leur dit qu’ils ne sont pas réconciliés.
    Le terrorisme vous frappe de plein fouet, vous parlez de réconciliation, est ce qu’ils sont normales…

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