Les rideaux sont tombés sur la 15e conférence de l’Union parlementaire des Etats membres de l’organisation de la coopération islamique (UPCI). Ce jeudi 30 janvier 2020 à Ouagadougou, les présidents des parlements des pays concernés ont fait une déclaration conjointe.
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Du 29 au 30 janvier 2020 à Ouagadougou, s’est tenue la 15e session de la conférence de l’union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI). A l’issue des deux jours de travaux, les présidents des parlements des Etats concernés ont produit une déclaration.
Extrait des conclusions des travaux
« Nous réaffirmons la place centrale qu’occupe la cause palestinienne dans les préoccupations et le plaidoyer de notre Union et auprès de nos pays et de nos peuples ainsi que notre solidarité avec les populations de la Palestine dans la quête de ses droits légitimes à l’établissement d’un État indépendant avec pour capitale la ville d’Al-Qods, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies.
Nous exhortons l’Organisation des Nations unies et ses agences spécialisées à assurer la protection nécessaire au peuple palestinien, aux monuments, et aux sites architecturaux et culturels dans les territoires occupés; et à lever le siège inique imposé au peuple palestinien. Nous lançons à ce titre un appel pour s’attaquer aux racines profondes du terrorisme et renforcer la coopération entre les membres de la communauté internationale en vue de parvenir à ce but.
Nous condamnons les massacres et agressions terroristes perpétrés contre les pays frères du G5-Sahel, le Nigeria et d’autres pays africains et appelons les pays des parlements membres de l’UPCI à soutenir les populations affectées. Nous rejetons les discours d’islamophobie, et tout ce qui porte atteinte à nos communautés, y compris les pratiques et les discours racistes ».
Le parlement burkinabè en assure désormais la présidence de l’UPCI pour un mandat d’une année.
Cependant, les pays membres de l’UPCI ont réaffirmé leur solidarité aux populations du sahel qui sont confrontées au terrorisme. Ils ont profité lancer un appel à la solidarité internationale pour plus d’actions des pays victimes de terrorisme, de l’extrémisme violent et de l’insécurité.
Le parlement burkinabè assure désormais la présidence de l’UPCI pour un mandat d’une année. Le nouveau président de l’organisation, Alassane Bala Sakandé, a décliné sa vision. Il a préconisé mettre son mandat au profit de la réorganisation des organes de l’union et de rapprocher l’organisation aux peuples.
« Nous devons quitter les discours pour aller vers les aspirations profondes des différents peuples »
« Il nous faudra, par des politiques volontaristes, poser des actions concrètes conformes aux attentes de nos populations. C’est la seule manière de parvenir à une UPCI des peuples. Je souhaite que nous créions les conditions d’une véritable fraternité entre tous les Etats membres de l’UPCI qui a souffert et continue de souffrir de nos différentes dissensions. C’est la seule manière de garantir une meilleure cohésion au sein de la Oumma.
Nous devons quitter les discours pour aller vers les aspirations profondes des différents peuples. Nous avons à peu près 1,6 milliards d’habitants dans notre espace. Il est important que nous puissions travailler à ce que l’UPCI devient ce que nous voulons qu’elle soit. Une union ou la solidarité est la mieux exprimée », a-t-il déclaré.
Alassane Bala Sakandé s’est réjoui de la tenue de cette rencontre à Ouagadougou. Pour lui, cette rencontre démontre une fois de plus que le Burkina Faso est un pays fréquentable.
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