COVID-19 au Burkina Faso : La Faîtière Unique des Routiers au secours des transporteurs en difficultés

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La Faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina, ce samedi 25 avril 2020, a offert 25 tonnes de vivres aux transporteurs des 13 régions du Burkina. A Ouagadougou, l’événement a eu lieu à la gare Ouagarinter.

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Le secteur du transport-voyageur fait partie des secteurs les plus touchés par les mesures prises pour lutter contre la propagation du COVID-19 au Burkina. Depuis le 23 mars 2020, ce secteur est complètement à l’arrêt sur toute l’étendue du territoire, plongeant ses acteurs dans la précarité.

Ce samedi 25 avril 2020, certains d’entre eux pourront retrouver  le sourire, grâce à la Faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina. Cette structure a fait don de 25 tonnes de vivres qui seront distribuées aux transporteurs voyageurs et aux petits transporteurs dans les 13 régions du Burkina.

Issoufou Maïga, président de la Faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina

De l’avis du président de la Faîtière Issoufou Maïga, afin d’accompagner le gouvernement pour lutter contre le coronavirus, la structure a mobilisé 40 millions de FCFA, dont la moitié est revenue au ministère de la santé pour la prise en charge des malades. Les 20 autres millions ont été consacrés à l’achat de vivres et de matériel de protection contre le COVID-19 pour venir en aide aux transporteurs.

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Dans la répartition des vivres, la région du Centre s’en tire avec 8 tonnes et demi dont « 2 tonnes pour la gare Ouagarinter, 1 tonne et demi pour la gare de l’Est, 2 tonnes pour la gare de Tampouy, 1 tonne pour la gare de Pissy, 1 tonne et demi pour la fédération des taximen et une demi-tonne pour les gares dispersées dans la ville de Ouagadougou », a précisé Issoufou Maïga.

Présent à la cérémonie de distribution des vivres, le président de la fédération nationale des syndicats des taximen et des acteurs du transport urbain du Burkina Adama Emmanuel Nacoulma n’a pas boudé sa joie : « Nous sommes comblés de joie. Depuis le 21 mars, les taximen ne travaillent plus. Le fait de penser aux taximen, nous va droit au cœur. Nous leur disons merci. Les taximen sont des gens qui vivent au quotidien. Si les taxis sont garés alors c’est un problème pour nous ».

Le responsable de la gare de l’Est Antoine Kaboré est tout aussi comblé et à juste titre. Dans cette gare en effet, plus d’une cinquantaine de voyageurs composés de Nigériens, de Togolais, de Maliens sont bloqués depuis l’arrêt des transports voyageurs.

« Ça va nous soulager un tant soit peu. Chaque jour, on est obligé de les soutenir en leur donnant des vivres et de l’argent pour qu’ils puissent acheter des condiments. Notre souhait est que les autorités fassent tout pour que la maladie recule voire disparaîsse pour que nous reprenions le service », confie Antoine Kaboré qui précise que les vivres reviendront aux plus nécessiteux.

Maxime KABORE

Burkina 24

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