COVID-19 au Burkina Faso : « Anw ka kêlè » sensibilise dans les marchés et yaars
« Anw ka kêlê » (Notre combat en langue Dioula), un projet initié par le réseau des clubs RFI du Burkina au profit de 11 zones au Burkina, a procédé à une opération de sensibilisation sur le respect des gestes barrières dans quatre marchés et dix yaars de Ouagadougou ce mercredi 27 mai 2020.
Quatre marchés dans la ville de Ouagadougou ont été sensibilisés ce mercredi 27 mai 2020. Il s’agit, entre autres, des marchés de Bendogo et de Pissy.
Ben Adama Coulibaly, coordonnateur du projet, a signifié que dans le contexte difficile que fait face le pays suite à la pandémie de Covid-19, les outils de prévention de la maladie et les outils de sensibilisation à l’hygiène sont très importants. « A travers cette opération, il s’agit pour nous de rappeler les mesures barrières parce qu’une bonne frange de la population est toujours dubitative par rapport à cette pandémie », lit-on dans un communiqué reçu par Burkina 24.
« C’est ainsi donc que l’accent est mis sur des actions de sensibilisation et de mobilisation auprès des ménages et des communautés ciblées. Un accent particulier est également mis sur la conception et la diffusion d’outils d’informations et de sensibilisation de qualité, compréhensibles et complémentaires avec les campagnes nationales de prévention sur la nature de la pandémie, les enjeux liés à la Covid-19 », a-t-il ajouté.
« Les commerçants n’ont de préoccupations que leurs revenus quotidiens »
Il a poursuivi en affirmant que la sensibilisation porte-à-porte organisée par 65 volontaires du projet a permis de toucher les populations les plus vulnérables. « Il y a des personnes âgées par exemple qui ne sortent pas forcement dans les marchés ou dans la rue. Ces personnes ont besoin d’être sensibilisées afin de s’adapter aux mesures barrières », a-t-il dit.
Selon lui, les commerçants n’ont de préoccupations que leurs revenus quotidiens. « Ce genre d’actions vient donc rappeler à chacun, qu’au-delà de la pitance quotidienne, notre santé est plus que primordiale », a-t-il souligné.
En rappel, ce projet est réalisé grâce au soutien financier du Centre de crise et le ministère français des Affaires étrangères et de l’Europe. Il intervient dans onze zones notamment les villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Boromo, Houndé, Zorgho, Manga, Kongoussi, Dédougou.
Willy SAGBE (Stagiaire)
Burkina 24
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