« Célébrons le 8-Mars 2020 autrement » : L’heure est au bilan et à la répartition des dons

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Le 6 février 2020, elles lançaient un appel à célébrer autrement la journée internationale de la femme au Burkina, le 8-Mars. Elles ont appelé au don de soi des Burkinabè de l’intérieur, de l’extérieur et les amis du Burkina à faire des dons pour les personnes vulnérables et les personnes déplacées internes. Trois mois après, l’heure est au bilan et à la répartition des dons reçus.

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Elles ont espéré et rêvé à travers une simulation mathématique, mobiliser la somme de 1 milliard fcfa sur la base de 100 f pour chacune des 11 millions de femmes que compte le Burkina. Elles sont loin du compte. 16 millions fcfa et un important lot de produits de première nécessité inquantifiable ont été recueillis. Néanmoins, motif de satisfaction pour elles.

« Certes nous sommes loin de cette projection numéraire mais nous sommes très  satisfaits de l’élan de solidarité manifesté à notre appel. En témoignent les nombreux dons en nature que nous ne pouvons pas chiffrer », explique Rita Sawadogo, la présidente du comité « Célébrons le 8-Mars 2020 autrement ».

Face à la presse pour le bilan, elle s’est prêtée à l’exercice de transparence et de la redevabilité des dons reçus jusqu’à la date du 27 mai 2020.

A l’en croire, la répartition est faite au regard des statistiques récentes de la CONASUR sur l’installation des déplacés internes dans les régions du Burkina. L’OCADES est chargée de la réception et de  l’acheminement des dons aux bénéficiaires.

Ainsi, les 2/3 des collectes de Ouagadougou iront au Centre-Nord, le tiers restant sera partagé entre la province du Soum et la Boucle du Mouhoun.

La somme recueillie (16 millions) a servi aux achats de produits et d’appui financier aux comités régionaux des Cascades, du Sud-ouest, du Houët et du Sahel.

Qu’est-ce qui justifie ce choix  de quelques zones ? La présidente dira que «ce qui nous a amenées à nous intéresser à quelques zones, c’est que nous avons préférés que quand nous donnons quelque chose que ce soit quelque chose de conséquent plutôt que de vouloir toucher plusieurs régions et ne faire que du saupoudrage. Les zones où il y a eu déjà des collectes, nous venons en renforcement(…) Nous continuons la collecte et nous pensons particulièrement à l’Est et au Sahel ».

Le comité avait été mis en place à l’orée du 8-Mars 2020 et prévoyait mettre fin à ses activités le 31 mars. Mais les initiatrices nourrissent l’idée de faire demeurer l’initiative. Et Alima Traoré, membre du comité, de laisser entendre que « l’idée va demeurer. Dès l’instant où il y a le 8-Mars chaque année, le mouvement va réfléchir et arrêter un thème qui pourra galvaniser les membres et donner un sens à nos activités et à l’idée du 8-Mars ».

Revelyn SOME

Burkina24

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