Reprise des cours au Burkina : Le ministre Ouaro visite trois établissements scolaires
Le ministre de l’Education Nationale de l’Alphabétisation et la promotion des Langues Nationales (MENAPL) a effectué ce lundi 1er juin 2020, une visite de terrain dans trois établissements de la ville de Ouagadougou.
Ce lundi 1er juin 2020 a débuté la reprise des cours des classes d’examen dans les différents établissements du Burkina. Pour vérifier l’effectivité de cette reprise, le Pr Stanislas Ouaro s’est d’abord rendu au complexe scolaire Excelle 2000. A ce niveau, il a visité les classes de Tle D et Tle G2 pour encourager les élèves dans la poursuite des cours et les exhorter à respecter les mesures barrières aussi bien au sein des établissements que dans les familles.
Cet établissement a mis en place un dispositif de lavage des mains à l’entrée. Selon Korrko Farrdatou, élève en classe de Tle D, il faut obligatoirement laver ses mains avant d’accéder aux salles de classes.
Après ce complexe scolaire, le ministre et sa délégation se sont dirigés vers l’école primaire Patte d’Oie A et B. Cette école a pris aussi en compte le respect des mesures barrières. Il s’agit, entre autres, de la division des classes pour respecter les mesures de distanciation physique.
« On a divisé les élèves de la classe de CM2 qui sont au nombre de 56 en 3 salles »
Awa Dabré, élève en classe de CM2 B, a affirmé que la reprise n’a pas été difficile, parce qu’elle révisait ses cours à la maison. Sié Waël Ramadan Coulibaly, élève en classe de CM2, Patte d’Oie A, quant à lui, a indiqué qu’il a des difficultés pour la reprise.
« On nous donne un cours sur la covid-19. On fait des exercices sur la maladie. J’ai un peu des difficultés pour reprendre. J’ai mis mon cache-nez, pour rentrer en classe. Il y a des lave-mains, j’ai lavé mes mains », s’est-il exprimé.
L’enseignant principal et directeur de l’école Patte d’Oie B, Bertrand Téwendé Ouedraogo a fait savoir qu’il y a eu des rencontres préparatoires pour la reprise de ce jour.
« On a divisé les élèves de la classe de CM2 qui sont au nombre de 56 en 3 salles pour respecter les mesures barrières afin de lutter contre la propagation du virus de la covid-19», a-t-il déclaré.
« On a reçu de l’appui, de l’encadrement du ministère, notamment les cache-nez dont deux par élève, les boules de savon, les dispositifs de lave-mains par l’entremise des parents d’élèves. Aujourd’hui, on peut démarrer la reprise pédagogique des classes de CM2. Tous les enseignants ont été mobilisés», a rassuré M. Ouédraogo.
Le ministre a également visité le lycée technique régional du centre pour encourager les élèves et les enseignants. Dans cet établissement, Pr Ouaro a encouragé les apprenants en CAP à l’atelier mécanique générale.
« Nous n’allons pas fermer tous les établissements du pays mais l’établissement concerné »
A la fin de sa tournée, il a donné le constat qu’il a fait dans les différents établissements. « C’est avec beaucoup de joie que j’ai constaté effectivement que partout où je suis passé, tout se passe très bien, en matière de reprise et d’observation des consignes édictées par le ministère en charge de l’éducation, à travers son plan de riposte. Il s’agit de l’affichage des affiches, de sensibilisation et du premier cours de sensibilisation sur la covid-19 et ensuite le port du cache-nez et les mesures de distanciation physique. Au niveau des établissements du primaire, on a constaté effectivement que les classes ont été scindées partout où nous sommes passés», a-t-il confié.
Il a annoncé que des missions sont également prévues à l’intérieur du pays et une page a été créée pour que les différentes informations soient postées.
Selon lui, l’objectif du ministère, c’est de suivre la situation jusqu’à la fin des examens, car leur souhait c’est de ne pas avoir de cas de covid dans un établissement.
« Si y a un cas avéré dans un établissement, nous sommes obligés conformément aux directives du gouvernement de mettre cet établissement en quarantaine et ça va handicaper ces établissements par rapport à ceux qui poursuivent. (…) Nous n’allons pas fermer tous les établissements du pays mais l’établissement concerné ; donc ça va avoir un impact sur l’exécution du programme dans cet établissement et ces élèves seront pénalisés par rapport aux autres», a-t-il reconnu.
Alice Suglimani THIOMBIANO
Burkina 24
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