Burkina Faso : De l’AMEB est né le REVE
Le Réseau des Vaillantes Educatrices du Burkina Faso (REVE-BF) est né ce 30 juin 2020. Elle est une conséquence de la démission de membres de l’Amicale des éducatrices du Burkina (AMEB).
Le Réseau des Vaillantes Educatrices du Burkina Faso (REVE-BF) a tenu son assemblée générale constitutive ce 30 juin 2020. Il est constitué d’anciennes membres de l’AMEB qui ont démissionné. Selon la présidente Franceline Sawadogo, cette démission est liée à un certains nombre d’incompréhensions et à « l’opacité de la gouvernance de la présidente, le manque de démocratie et le problème de leadership au sein de l’AMEB».
L’autre raison est, toujours selon les explications de la présidente, qu’il était aqu’il était urgent pour elles de créer un réseau à même de répondre aux attentes de leur corps professionnel. « Il s’est avéré impérieux pour les enseignants du Burkina Faso, d’unir leurs forces et compétences pour leur épanouissement socio professionnel, intellectuel et culturel. La particularité du REVE-BF est qu’il a été créé dans le but d’œuvrer à l’épanouissement des enseignantes et des éducatrices et non pour servir de faire valoir », a précisé Franceline Sawadogo.
La mission du REVE-BF s’articule donc autour de 3 axes principaux : « renforcer la capacité juridique et la visibilité du REVE-BF, former et renforcer les capacités des membres du REVE-BF, capitaliser les acquis du REVE-BF et rédiger le plan d’action ».
« Enseignante un jour, éducatrice toujours »
Avec pour slogan «enseignante un jour, éducatrice toujours », l’objectif est clair pour ce nouveau bureau. Travailler pour une amélioration des conditions de travail. La présidente rassure que « le nouveau réseau des vaillantes éducatrices du Burkina Faso va beaucoup apporter surtout sur le plan de la valorisation du métier d’enseignant et de la valorisation de l’enseignante et cela va nous permettre de booster en quelque sorte les difficultés que l’enseignante rencontre surtout sur son lieu de travail».
Du reste, la présidente du comité d’organisation rassure sur les forces du réseau. Il s’agit pour elles de travailler de façon collégiale afin de relever les défis auxquels elles sont confrontées au quotidien. « Ce qui fait la force du réseau est que nous sommes parties sur un engagement total et cet engagement ne nous a pas lâchées quand bien même nous avons démissionné de l’AMEB. Nous sommes toujours dans cette lancée, dans cet élan, dans cette motivation et je crois que cela constitue déjà une force », a rassuré la présidente du comité d’organisation Aminata Saba.
Corine GUISSOU (stagiaire)
Burkina24
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