Grogne sociale : Le Premier ministre s’inquiète pour les élèves
Le collectif syndical a décrété une grève générale les 8 et 9 juillet 2020. Une situation qui pourrait impacter le bon déroulement de l’année scolaire à ces temps de Covid-19. Face à cela, le chef du gouvernement a invité les différents acteurs à ne pas « prendre des décisions qui vont pénaliser les élèves et leurs parents ».
Les 8 et 9 juillet 2020, le collectif syndical ira en grève général contre l’application de l’IUTS sur les primes et indemnités. Une situation qui a poussé le Premier ministre à réagir, nous indiquent nos confrères de l’Agence d’Information du Burkina (AIB). « Je ne pense pas qu’il soit bon de prendre des décisions qui vont pénaliser non pas le gouvernement mais nos enfants et les parents d’élèves », a indiqué Christophe Joseph Marie Dabiré.
Le patron de la primature préconise ainsi un accompagnement des différents partenaires (sociaux) afin de réussir l’organisation des examens scolaires. Et ce, dans un contexte sanitaire et sécuritaire très difficile. Lesdits examens sont prévus le 14 juillet et le 3 août, respectivement pour le CEP, le BEPC, le BEP et le Bac. Des dates que Bassolma Bazié, porte-parole du collectif syndical a décrié car n’ayant pas l’objet d’une concertation avec les syndicats.
« Mieux, dans ses adresses à la nation le 20 mars et le 2 avril, le chef de l’État a délibérément choisi de n’évoquer ni les manifestations de la coalition, ni la plate-forme qui ont mobilisé d’immenses foules aussi bien à Ouagadougou que dans la plupart des localités du pays. La reprise des cours telle qu’envisagée par le ministre Ouaro aura pour effet de compromettre la suite des études de nombreux élèves qui vont passer en classe supérieure sans acquérir le niveau requis »
Bassolma Bazié
Selon Bassolma Bazié, le collectif n’a pas reçu d’invitation à une discussion. Une déclaration qui s’oppose à celle du chef du gouvernement qui a indiqué que « le gouvernement est dans la dynamique d’un dialogue ». Le Premier ministre a aussi souligné que « les mouvements de grève n’ont pas de signification réelle ». Une raison valable selon lui pour ne pas « compromettre la vie d’une bonne partie de nos populations » toujours selon l’AIB.
Basile SAMA
Burkina 24
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