Élections au Burkina Faso : La « coalition Rupture » veut « le nouvellement de la classe politique »
Les partis politiques membres de la « coalition Rupture » ont tenu leur premier forum national ce samedi 1er août 2020 à Ouagadougou. Cette activité s’est axée sur trois principaux points que sont, la rupture avec la mal-gouvernance, le renouvellement de la classe politique et l’avènement d’une gouvernance vertueuse basée sur des valeurs républicaines.
Composée de cinq partis, la « coalition Rupture », veut mener des combats pour une gouvernance vertueuse sur tous les aspects de la société au Burkina Faso. Selon les organisateurs du forum, plusieurs corps issus des organisations de la société civile, des organisations syndicales, des journaux d’investigation et des institutions qui luttent contre la mal gouvernance prennent part à cette activité.
« Nous estimons avec cet éventail de participants que nous avons invités, pouvoir valider le diagnostic de la situation au Burkina qui doit permettre évidement de mettre en place une politique de rupture dans la gouvernance », a indiqué Alphonse Marie Ouédraogo, membre de la coalition et président de l’Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS).
La coalition « Rupture » aura un candidat à la présidentielle de novembre
Le principe de départ de la coalition, c’est de mettre en œuvre une « rupture » dans la gouvernance. « La gouvernance est à la base de tous les domaines d’actions de l’État », a souligné le président de l’URD/MS. La seconde bataille pour Alphonse Marie Ouédraogo et ses camarades est de procéder à un renouvellement de la classe politique. « Le nouvellement de la classe politique est une vision sur laquelle, nous allons développer un ensemble de politiques dans le cadre de notre projet », ont-ils expliqué.
Selon les propos de Alphonse Marie Ouédraogo, la troisième et dernière bataille est celle de la concrétisation d’une gouvernance vertueuse. « Parce qu’on ne va pas remplacer une mal-gouvernance avec une autre mal-gouvernance », a-t-il dit. Il a aussi précisé que la coalition rupture aura un candidat à l’élection présidentielle, et des listes communes aux élections législatives de novembre 2020. « Nous avons dans notre planning au plus tard le 4 août, nos assises concernant l’assemblée générale constitutive. Egalement nous allons dévoiler le nom de notre candidat », a-t-il affirmé.
A l’écouter, la mal-gouvernance est un « fléau transversale à tous les domaines d’action de l’État ». Ainsi donc, la rupture va permettre d’explorer tous les aspects. « Il ne s’agit pas d’exclure un domaine ou favoriser un autre par rapport l’autre. Toute l’action de l’État doit être passée au crible de ce concept de rupture », a rajouté Alphonse Marie Ouédraogo.
Des jeunes qui font la politique comme le font les aînés
Les membres de la coalition ont tenu aussi à indiquer que leur concept n’est pas une question d’âge. « C’est une question de vision et de valeur. Et nous disons que si les valeurs qui sont prônées aussi bien par les jeunes que par les adultes ont pour éthique de la responsabilité, éthique de la gouvernance, la politique comme moyen de servir le bien commun, chacun de nous aura sa place dans ce projet de rupture », a soutenu le Pr Augustin Loada, président du Mouvement patriotique pour le salut (MPS).
Rappelons que ce forum se tient sous le thème, « Quelle rupture pour une gouvernance vertueuse au Burkina Faso ? ». Les partis qui constituent cette coalition sont, entre, autres, l’Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS), le Mouvement patriotique pour le salut (MPS) et le Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDE/BF).
Willy SAGBE
Burkina 24
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