Covid-19 au Burkina : L’ISTIC n’a pas voulu faire « une formation au rabais »
L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a entamé les soutenances pour l’année scolaire 2019-2020. Au total, c’est environ une soixantaine d’étudiants qui vont passer devant les jurys afin d’obtenir le diplôme d’Assistant en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication. Dans le cadre de ces soutenances, le ministre de la communication, Remis Fulgance Dandjinou a effectué une visite au sein de l’institut ce vendredi 21 août 2020.
En dépit de la pandémie du Covid-19, les dirigeants de l’ISTIC n’ont pas voulu « dispenser une formation au rabais ». Et pour y arriver, ils ont obtenu une rallonge de deux mois à l’année scolaire. Une situation qui a permis de tenir les soutenances au mois d’août alors qu’elles étaient programmées pour juin 2020. Selon le ministre de la communication, le travail abattu par les premiers responsables de la structure est à encourager.
« Je veux féliciter le corps enseignant parce que ça a été un travail délicat avec la pandémie du Covid. Cette pandémie a eu raison de la continuité des enseignements. C’est vraiment un sentiment de fierté de voir que l’ISTIC est arrivé à finaliser cette année scolaire », a indiqué Remis Fulgance Dandjinou. Pour lui, l’ISTIC est « l’une des écoles de référence en termes de journalisme ». Pour se justifier, il s’appuie sur le corps enseignant de l’institut et son studio école (radio et télé).
« La dépigmentation : des bébés « blanchis » à la naissance » : une note de 18/20
Pour ce qui est des soutenances, le ministre de la communication a participé à deux présentations. Le premier porte sur « la dépigmentation : des bébés « blanchis » à la naissance » et le second, sur les stratégies de communications et de marketing pour la valorisation des produits locaux au niveau du ministère du commerce. Le ministre en charge de la communication a reconnu la pertinence des thèmes et a salué les efforts fournis dans la quête de l’information.
« Ces soutenances concernent 61 stagiaires au total. Et ce sont les stagiaires qui rentrent avec le Baccalauréat et sont formés deux ans. Ils sont de trois filières, journalisme, communication et technique », a expliqué le directeur général de l’ISTIC Zoumana Traoré. C’est donc des projets bien structurés que les étudiants vont présenter devant les jurys afin de valider leur formation à l’ISTIC.
Au terme des deux heures imparties à la soutenance, la stagiaire qui a soutenu sur la dépigmentation a obtenu la note de 18/20. « Je suis très contente et ça me pousse en même temps à redoubler d’effort », a dit Élodie Guigma, impétrante et auteure de la production sur la dépigmentation. L’étape suivante est donc celle du marché de l’emploi car elle est inscrite sur titre.
Basile SAMA
Burkina 24
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