Législatives 2020 au Burkina : 91 femmes sur les listes de l’UNIR/PS
L’Union pour la renaissance/parti Sankariste (UNIR/PS) a fait le point sur la liste électorale des candidats du parti aux élections législatives ce vendredi 25 septembre 2020 à Ouagadougou.
L’UNIR/PS a pu déposer les listes de ses candidats aux législatives 2020. Alidou Sanfo, directeur national de campagne, a affirmé que les dossiers sont au complet.
«Le parti a déposé 45 listes provinciales et la liste nationale. La qualité des dossiers déposés a facilité le travail de l’équipe de la CENI qui a reçu les émissaires du parti,. Ce qui lui a permis de délivrer le récépissé vert qui matérialise le fait que tous les dossiers sont complets et ne comportent aucune irrégularité », a-t-il dit.
Il y a, selon toujours le directeur de campagne, « 91 femmes sur l’ensemble des listes, soit un ratio de 35,82%. De ces 91 femmes, 36 sont sur les listes des titulaires. La proportion des jeunes ayant un âge compris entre 21 et 35 ans est de 59, soit 23,22%. Le plus jeune candidat a 22 ans tandis que celui du plus âgé est de 68 ans ».
L’UNIR/PS n’a pas changé d’identité
Précédemment de l’opposition et aujourd’hui de la majorité, les membres du parti ont expliqué que ce choix a eu des répercussions positives sur leur stratégie politique. A en croire leurs propos, leur présence à la majorité a fait bouger beaucoup de dossiers.
« L’UNIR n’a pas perdu son identité en allant au gouvernement du président Roch Marc Christian Kaboré. Au contraire, si vous avez remarqué nous avons toujours gardé notre discours, c’est le même discours de la vérité avec notre président. Nous sommes restés nous mêmes», a martélé Alidou Sanfo.
Cependant, il a indiqué qu’il ne faudrait pas faire d’amalgame. Il a expliqué que pour la présidentielle, ils soutiendront la candidature du président Roch Marc Christian Kaboré mais pour les législatives, chaque parti défend sa bannière politique.
Concernant l’actualité de l’ancien Premier minstre Yacouba Isaac Zida, le parti a refusé de se prononcer sur la question. « Nous n’avons pas de commentaire à faire sur la question. Nous avons aussi appris comme tout le monde et nous souhaitons que par le dialogue, la concertation, les fils et filles du Burkina Faso puissent contribuer en retournant au pays tranquillement pour participer sereinement au développement du pays », a-t-il conclu.
Corine GUISSOU (stagiaire)
Burkina24
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