Tribune I L’IPPF Région Afrique soutient le plaidoyer et le leadership exercés par les filles
Ceci est une déclaration de la Fédération internationale pour la planification familiale – Région Afrique (IPPFRA) à l’occasion de la Journée internationale de la fille célébrée chaque 11 octobre.
Aujourd’hui, la Fédération internationale pour la planification familiale – Région Afrique (IPPFRA) se joint au reste du monde pour célébrer la Journée internationale de la fille sous le thème : « Ma voix, l’égalité pour notre avenir ».
L’IPPF Région Afrique œuvre à sensibiliser sur la nécessité d’éliminer toutes les formes de discrimination en matière de droits des filles africaines. Avec le mouvement d’action des jeunes (MAJ), l’organe de jeunes volontaires de l’IPPFRA, nous continuons à manifester notre engagement en faveur de la défense des droits et du leadership des filles en veillant à ce que les filles africaines participent aux principales activités liées à la prise de décision aux niveaux national, régional et international.
Diverses campagnes d’autonomisation du MAJ et programmes axés sur les filles ont permis à celles-ci de bâtir l’avenir qu’elles souhaitent, en leur offrant des plates-formes pour faire entendre leur voix et accélérer le changement au sein de leurs communautés.
L’IPPFRA et ses associations membres ont le devoir de faciliter et d’améliorer l’accès des filles aux informations et aux services de santé sexuelle et reproductive, car cela leur permettra non seulement de se prendre en charge, mais aussi de prendre des décisions éclairées concernant leur santé. Il convient de noter que les filles qui sont passées par nos programmes pour jeunes occupent maintenant des postes influents dans leurs communautés.
La célébration d’aujourd’hui a lieu dans le contexte d’une pandémie sans précédent liée à la COVID-19, qui a touché la fille africaine de diverses manières. Les écoles étant habituellement un lieu sûr pour les filles, leur fermeture les a exposées à divers risques, tels que les grossesses chez les adolescentes, les infections sexuellement transmissibles (dont le VIH), les mutilations génitales féminines, les mauvais traitements infligés aux enfants et la violence sexuelle à caractère sexiste.
Les cas de mariage précoce de filles ont également augmenté, les parents – dont beaucoup ont perdu leurs moyens de subsistance à cause de la COVID-19 – le faisant pour des raisons économiques. Les restrictions de mouvement et l’isolement social ont également confiné les filles à la maison, les soumettant à la charge de travaux domestiques pénibles et de dispensation de soins.
L’IPPFRA saisit l’occasion de la célébration de cette journée internationale de la fille pour exhorter les dirigeants africains à assurer sans équivoque une éducation sexuelle complète aux jeunes scolarisés et non scolarisés – car c’est l’un des moyens qui permettrait d’autonomiser les filles et de réduire leur vulnérabilité.
Media Contacts :
– Maryanne Wanyama, Communications Officer, IPPFARO, Nairobi (Kenya) – Phone: +254 707 952 990 – Email: [email protected]
– Sam Ntelamo, Resident Representative, International Planned Parenthood Federation, Liaison Office to the African Union & UNECA, Addis Ababa (Ethiopia) – Phone: +251 (11) 667 0699/0761 – Mobile +251 (0) 944 73 2051- Email: [email protected]
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